Africa-Press – Madagascar. Des milliers d’employés de l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international) ont déjà été licenciés et des programmes dans le monde entier ont été fermés après que le président américain Donald Trump a imposé un gel généralisé de l’aide étrangère. Madagascar comme d’autres pays seront impactés directement par cette décision. Plusieurs projets financés par l’USAID seront suspendus.
La suspension, voire la fin de ces programmes laisse des millions de bénéficiaires en situation précaire, démontrant que les politiques américaines ont des répercussions bien au-delà de leurs frontières.
Depuis 1984, l’USAID joue un rôle clé dans les efforts de développement et d’assistance humanitaire à Madagascar, avec une aide totale de plus de 787 millions de dollars au cours des 5 dernières années. Parmi cette somme, plus de 253 millions de dollars ont été alloués au secteur de la santé, faisant des États-Unis le plus grand donateur dans ce domaine à l’échelle nationale.
A part la santé, les Etats-Unis finançaient des projets liés à la sécurité alimentaire et à l’aide d’urgence, l’environnement et la biodiversité, l’énergie et la gouvernance à travers des organisations non gouvernementales, des associations communautaires et d’autres groupes privés.
Parmi les programmes annulés ou supendus figurent les initiatives comme Mahefa Miaraka pour la santé communautaire, Accès Miahy pour le VIH/SIDA et le paludisme, et SOROKA pour la surveillance de la santé publique. Cet arrêt signifie moins de soins pour les plus vulnérables. Il y a aussi le Southern Africa Energy Program, en partenariat avec l’initiative Power Africa, qui vise à augmenter la production d’énergie et l’accès à l’électricité surtout en milieu rural. Dans le domaine de l’éducation, il y a le projet Lova, un projet de 10 millions de dollars sur cinq ans signé en 2024 pour améliorer l’alphabétisation, l’apprentissage du calcul et l’enseignement socio-émotionnel pour 65 000 élèves dans 500 écoles primaires.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Madagascar, suivez Africa-Press