Africa-Press – Madagascar. Dans un contexte de confusion qui règne autour de l’ancienne directrice de cabinet du président de la République, Romy Andrianarisoa, l’ambassade de Grande-Bretagne à Madagascar a récemment apporté des clarifications concernant sa condamnation pour corruption. Contrairement aux affirmations selon lesquelles elle a été blanchie, l’ambassade a confirmé que la condamnation est toujours en vigueur et n’a été ni annulée ni commuée.
Dans un communiqué diffusé à la suite des mensonges émis par l’ancienne directrice de cabinet sur les chaînes de TV5 Monde, qui semblait prétendre que sa situation judiciaire avait évolué de manière favorable, l’ambassade britannique a ainsi pris l’initiative de rétablir la vérité et de dissiper les ambiguïtés quant à son statut légal.
La libération de Rom Voos entrerait, explique-t-on dans le cadre du programme d’éloignement des délinquants étrangers mis en place par le gouvernement britannique. Ce programme, conçu pour faire de la place dans les prisons pour les condamnés non violents, implique l’expulsion de délinquants étrangers vers leur pays d’origine. Ainsi, le 24 juillet, après avoir purgé près d’un an de détention, Romy Andrianarisoa aurait été renvoyée en France.
La réaffirmation de cette condamnation et l’explication des circonstances de son expulsion mettent en lumière les enjeux de transparence et de responsabilité, en particulier pour ceux qui occupent des postes de pouvoir. Ce cas soulève également des interrogations sur la gouvernance et l’intégrité des responsables publics, particulièrement dans le contexte malgache actuel.
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