Africa-Press – Madagascar. Il n’y a pas de problème sans solution ! Le ministère des Transports est loin d’être a court d’idées pour résoudre les écueils rencontrés par la compagnie aérienne nationale. Face au risque de non aboutissement des négociations sur la location d’un Dreamliner 787 pour assurer les vols longs-courriers, le ministre Valéry Ramonjavelo, indiqué que Madagascar Airlines aura une option pour un Airbus A330.
L’appareil de Boeing dont la qualité réside entre autres sur sa faible consommation en kérosène constitue le premier choix de Madagascar en matière de location pour assurer les vols de longue distance. L’acquisition de cet avion a d’ailleurs été déjà annoncé lors de la signature de la location des avions Embraer au mois de décembre. Ces appareils du constructeur brésilien devraient assurer les vols régionaux et domestiques.
Mais à en croire aux propos du ministre des Transports, en marge de la cérémonie d’ouverture de Business forum à Toamasina, le risque de non aboutissement des pourparlers avec le constructeur du Dreamliner 787 est une éventualité d’où la préparation de la partie malgache à un plan B, le recours à Airbus, plus précisément à son fameux A330, un appareil de long-courrier de capacité moyenne, mais plus consommateur de carburant par rapport au premier choix de la partie malgache.
Le ministre Valéry Ramonjavelo n’a pas indiqué les véritables.raisons qui puissent échouer les négociations avec l’avionneur Boeing, ou encore les éventuelles causes du frein dans le cadre des négociations. Initialement, le Dreamliner est prévu arriver à Madagascar vers le début du second semestre de cette année. Mais au début du quatrième mois de l’année, il n’y a pas l’once d’une signature de contrat pour sa location. Celle des Embraer est pourtant déjà effectué cinq mois plus tôt, et le premier avion n’est pas encore livré.
Pourtant, l’Etat s’est déjà porté garant de Madagascar Airlines pour l’acquisition des Embraer 190-E2 et d’un Dreamliner, en prévoyant une garantie souveraine de 20 millions de dollars pour la location de ces nouveaux appareils, dans la loi de finances initiale de cette année. « Nous aurons assez d’aéronefs pour répondre aux attentes pour le réseau domestique ainsi que pour les liaisons régionales et internationales », a assuré Valéry Ramonjavelo.
Madagascar doit absolument répondre aux engouements de touristes pour la destination la Grande île. La campagne d’ouverture du ciel malgache aux transporteurs aériens doit se poursuivre. Ainsi, le ministre des Transports a indiqué qu’il est en train de travailler avec les acteurs des deux secteurs, tourisme et transport aérien, pour voir comment répondre aux besoins.
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