Africa-Press – Madagascar. Les membres de la CENI se sont réunis en assemblée générale hier pour décider du calendrier électoral afin de le proposer au gouvernement qui aura le dernier mot sur la date du scrutin.
Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la commission la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonce que la présidentielle devrait se tenir entre le 19 novembre et le 19 décembre de cette année, si l’on en tient aux dispositions de l’article 47 de la Constitution de la IV République et celles de la loi organique relative à l’élection du président de la République. Le KMF/CNOE avait demandé il y a une semaine que le calendrier électoral soit publié le plus tôt possible pour que les éventuels candidats puissent s’y préparer et favoriser l’égalité des chances de ces derniers.
La loi indique que l’élection du président de la République a lieu trente jours au moins et soixante jours au plus avant l’expiration du mandat du Président en exercice. Le mandat présidentiel commence à partir du jour de la prestation de serment, Andry Rajoelina ayant pris officiellement ses fonctions le 19 janvier 2019, son quinquennat expirera donc le 19 janvier 2024. La Constitution exige à cet effet que pour faire campagne, le président candidat doit démissionner 60 jours avant le scrutin.
Le budget nécessaire pour les éventuels deux tours de l’élection présidentielle était également au menu de la réunion de la CENI hier. Dans la loi de finances 2023, le coût de l’organisation des élections est estimé à 45 milliards d’ariary par le gouvernement. Un budget jugé insuffisant par la CENI qui table sur 140 milliards d’ariary. En 2018, le coût du premier tour de la présidentielle s’élevait à plus de 60 milliards d’ariary.
Concernant la refonte de la liste électorale, Soava Andriamarotafika a révélé que 8 400 000 électeurs sont actuellement inscrits dans la liste au niveau des districts, soit 62% de l’objectif de 13,5 millions d’électeurs. Le recensement se poursuit et l’arrêtage provisoire de la liste est prévu vers la fin du mois de février. De son côté, le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation poursuit l’opération de jugement supplétif d’acte de naissance et de distribution de cartes d’identité nationale. Il affirme avoir distribué un million de cartes depuis le début de l’opération.
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