Paul Rafanoharana – Philippe François : Assistance consulaire de la France

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Paul Rafanoharana – Philippe François : Assistance consulaire de la France
Paul Rafanoharana – Philippe François : Assistance consulaire de la France

Africa-PressMadagascar. Les deux anciens officiers français suspectés d’être impliqués dans le projet d’attentat contre le président malgache, ont reçu hier la visite du Consul général de France.
Au lendemain de la double arrestation de Paul Maillot Rafanoharana et de Philippe François, la France s’est dite prête à assister les deux hommes. Le Quai d’Orsay a déclaré que « les services du ministère des Affaires Etrangères, tant à Antananarivo qu’à Paris, ont été informés de l’arrestation de ressortissants français. S’ils en expriment le souhait, ils bénéficieront de la protection consulaire prévue par la Convention de Vienne ».
Visite. C’est dans le cadre de cette assistance consulaire que le Consul général de France a été autorisé à rendre visite hier à ses deux ressortissants par le Procureur Général près la Cour d’Appel (PGCA), Berthine Razafiarivony. L’entretien qui s’est tenu en fin de matinée, a duré une heure de temps environ, en présence du PGCA qui est le directeur d’enquête.
Processus. M. Joureau, Premier Conseiller au 3, rue Jean Jaurès à Ambatomena, a fait savoir que la France respecte le déroulement du processus judiciaire malgache, non sans ajouter que Paris est à l’écoute des suites de ce processus. En d’autres termes, la France suit de près le dossier relatif à ce « plan d’élimination et de neutralisation de diverses personnalités malgaches, dont le président de la République en premier lieu ». Les familles du franco-malgache, ex-officier de la Gendarmerie française et de l’ancien colonel de l’Armée française, sont aussi en contact permanent avec le Consulat de France qui est chargé des relations avec ses ressortissants et de la protection de ces derniers. Et ce, en vertu de la Convention de Vienne invoquée par le Quai d’Orsay et à laquelle la France et Madagascar sont États parties. Sans parler de l’accord d’entraide judiciaire entre les deux pays dont la présente affaire constitue un cas d’espèce.
R.O

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