Africa-Press – Madagascar. Une semaine après les élections législatives, les instances chargées de leurs organisations et de trancher sur les contentieux électoraux, sont à pied d’œuvre avant de rendre public les résultats finaux. Outre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui a déjà annoncé son avancée dans le traitement des procès-verbaux électoraux, la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) a indiqué avoir reçu une cinquantaine de requêtes de contestation ou de dénonciation des pratiques électorales avant et pendant le scrutin.
La HCC, la seule institution habilitée à se prononcer sur les résultats officiels sur les élections et non moins l’instance indiquée pour juger les contentieux électoraux, n’a pas encore donnée de détails sur les caractéristiques des requêtes reçues, mais une chose est sûre, elles devraient concerner les tentatives de fraudes dénoncées aussi bien par les partis de l’opposition que par ceux d’au pouvoir, à travers leurs plateformes respectives.
Les attentions des observateurs politiques se focalisent particulièrement sur le cas de Faratsiho où le candidat de la plateforme de l’opposition, « Firaisankina », Mily, s’oppose d’un bras de fer très féroce avec l’ancienne ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Lalatiana Rakotondrazafy. Les deux candidats s’accusent de fraudes électorales.
Un autre cas très suivi depuis le scrutin est celui de Mahajanga où une personne, proche du candidat de la plateforme avec Andry Rajoelina, a été arrêté, puis plusieurs de ses détracteurs ont été placés en garde à vue. Mais face à ces situations qualifiées d’intimidation, le candidat de l’opposition ne semble pas faillir et entend livrer bataille jusqu’au bout.
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