
Africa-Press – Madagascar. Antananarivo, 8 Janvier, 10h52 – Une insécurité alimentaire moins intense que ces dernières années, mais toujours présente. Selon un bilan dressé par les agences humanitaires de l’Organisation des nations unies, 2,23 millions de personnes seraient actuellement en situation d’insécurité alimentaire aiguë élevée (IPC Phase 3) dans le Sud et le Sud-Est de Madagascar. Ce chiffre correspond à 36% de la population des 21 districts analysés.
⭕Pour le moment, aucun district n’est classé en situation de catastrophe (IPC phase 5). Environ 250.000 personnes, soit 4%, sont toutefois en situation d’urgence (IPC Phase 4). Une dégradation de la situation reste toujours à craindre pendant le pic de cette période de soudure qui court jusqu’au mois de mars 2023.
⭕Les districts d’Ikongo et de Bekily avec 15% de leur population en Phase 4 de l’IPC, suivis de Befotaka et d’Ampanihy (respectivement 10%) sont les plus affectés. Dans les districts d’Amboasary-atsimo, d’Ambovombe-androy, d’Ampanihy et de Bekily pour le Grand Sud et de Befotaka pour le Grand Sud-Est, ce sont 50% à 65% des populations qui sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë élevée Phase 3 de l’IPC.
⭕L’amélioration de la situation actuelle est surtout due à une amélioration de la situation météorologique dans les régions concernées, indiquent toujours les experts de l’ONU. Les pluies ont été plus abondantes cette année ce qui a permis une bonne récolte. Selon les projections la situation devrait continuer à s’améliorer du mois d’avril à juillet 2023 grâce notamment à l’arrivée des récoltes de la grande saison agricole. Dans le Sud, les autorités régionales, dont celles de l’Androy, espèrent déjà que cette année sera exemptée de « kere ».
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