Fita 2025: la Transformation de L’Afrique par la Finance

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Fita 2025: la Transformation de L'Afrique par la Finance
Fita 2025: la Transformation de L'Afrique par la Finance

Africa-Press – Mali. Le financement de la transformation des économies africaines était l’une des problématiques débattues lors de la conférence internationale sur le financement de l’investissement et du commerce en Afrique, tenue à Tunis les 6 et 7 mai courant.

Pour plus d’éclaircissements, Anadolu a abordé cette problématique avec Ayman El Zoghby directeur du commerce, de l’investissement et du financement des entreprises de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), qui a décroché le Grand prix Fita de l’édition 2025.

AA: « En quoi consiste votre action en faveur des économies africaines? »

Ayman El Zoghby: « Nous couvrons 52 pays africains. Nous nous efforçons de déployer des financements pour favoriser l’intégration régionale et économique entre ces pays. Notre portefeuille actuel s’élève à environ 40 milliards de dollars américains et couvre de nombreux secteurs et juridictions en Afrique.

La stratégie principale de la banque est le commerce et les investissements intra-africains, et c’est ce que nous essayons de faire: fournir des financements pour soutenir des projets axés sur l’intégration régionale sur le continent, en particulier dans certaines régions d’Afrique du Nord et d’Afrique australe, où l’intégration régionale est très faible. C’est ce que nous essayons de faire actuellement.

C’est pourquoi nous participons à des événements comme celui-ci. »

AA: « Comment la finance peut impulser la transformation de l’Afrique? »

Ayman El Zoghby: « Il y a beaucoup de choses. L’Afrique a tellement besoin de choses. Transformer l’Afrique commence par l’industrialisation.

Nous devons concentrer nos financements sur des projets qui industrialisent et valorisent les ressources naturelles africaines afin qu’elles puissent être exportées sous une forme à valeur ajoutée, et non plus seulement sous forme brute, comme le font les pays africains depuis de nombreuses années.

Ainsi, en créant de la valeur ajoutée, on crée des emplois, des opportunités, on favorise l’intégration, on stimule la croissance économique et le développement et c’est l’objectif que nous visons ».

AA: « Plusieurs régions africaines sont à risque relativement élevé. Comment vous gérez ces risques? »

Ayman El Zoghby: « Je ne les qualifierai pas de risques, mais plutôt de ‘risques perçus’. Il y a une très grande différence.

Ce ne sont que des risques perçus, mais en réalité, ils sont nombreux, comme sur d’autres continents.

Et l’Afrique est notre marché. Nous n’avons pas le choix. Nous entretenons donc des relations très étroites avec les gouvernements africains.

Ce sont nos pays membres, et nous bénéficions de certains privilèges et immunités, ainsi que de ce que nous appelons le statut de personnalité privilégiée.

C’est peut-être un risque perçu par les acteurs internationaux. Mais c’est ce que nous faisons… »

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