Confédération de L’Aes: ProgrèS Historiques à Bamako

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Confédération de L'Aes: ProgrèS Historiques à Bamako
Confédération de L'Aes: ProgrèS Historiques à Bamako

Africa-Press – Mali. Les 22 et 23 décembre 2025, Bamako deviendra l’épicentre de la géopolitique sahélienne en accueillant la deuxième session ordinaire du Collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES). Sous la présidence du Général d’Armée Assimi Goïta, ce sommet dresséra un bilan exhaustif d’une année de transformations profondes pour le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Une architecture de souveraineté achevée

Depuis sa création officielle le 6 juillet 2024, la Confédération a su transformer l’élan militaire initial de la Charte de Liptako-Gourma en un bloc politique et économique intégré. Ce qui n’était qu’une alliance de défense est aujourd’hui une « réalité géopolitique incontestable », reposant sur trois piliers: Défense, Diplomatie et Développement.

Défense et Identité: Le Sahel sans frontières

Sur le plan sécuritaire, la coordination des forces aériennes et le partage de renseignements ont franchi un cap avec le déploiement de la Force Unifiée AES (FU-AES). Mais le progrès le plus tangible pour les populations reste l’intégration citoyenne. Depuis avril 2025, l’institution de la Carte d’identité Biométrique et du Passeport électronique AES matérialise la libre circulation, soutenue par la mise en place d’un « free roaming » téléphonique pour faciliter les échanges entre les trois nations.

Économie: Le moteur de l’intégration
L’intégration économique s’est accélérée avec des projets structurants d’envergure:

-Financement: Opérationnalisation du Prélèvement Confédéral (PC-AES) et création de la Banque Confédérale (BCID-AES) dotée d’un capital de 500 milliards de FCFA.

-Infrastructures: Avancement des projets d’autoroutes et de chemins de fer reliant Bamako, Ouagadougou et Niamey, avec des extensions vers le Togo et le Tchad.

-Souveraineté: Ambition de 2 millions d’hectares aménagés pour l’autosuffisance alimentaire et lancement des « Grands travaux de l’Électricité ».

Une diplomatie de rupture et d’affirmation

À l’international, l’AES parle désormais d’une seule voix. Marquée par le retrait collectif de la Francophonie (OIF) en mars 2025, la Confédération a renforcé ses partenariats avec la Russie, la Chine et le Maroc, tout en obtenant une reconnaissance tacite de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI).

Ce sommet de Bamako, marqué par la passation de la présidence tournante, confirme que la Confédération de l’AES n’est plus un projet, mais un État en construction, résolu à forger son propre destin loin des influences traditionnelles.

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