Africa-Press – Niger. Le ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Abdoulaye Seydou, a effectué une visite, hier 13 août 2025, dans 12 boulangeries de la capitale. Accompagné des agents de l’Agence Nationale de Météorologie et de Certification (ANMC), le ministre est allé pour constater de visu la correction des insuffisances constatées lors de l’enquête de l’ANMC dans les boulangeries jugées non conformes aux règles d’hygiène et de production du pain.
C’est ainsi que la délégation du ministre s’est rendue à la pâtisserie ‘’Le Moulin’’ sise à Koubia où il a visité la salle de stockage de la farine, la salle de fermentation et la salle de production.
Dans ces compartiments, la délégation a constaté une nette amélioration des conditions de travail et de production de pain par rapport à son passage précédent, notamment l’utilisation d’une farine de qualité répondant aux normes établies par l’arrêté ministériel. Toutefois, des insuffisances ont été relevées et le gérant a été instruit pour apporter des corrections dans les plus brefs délais.
Même constat dans les neuf autres boulangeries, les propriétaires s’attellent activement à apporter des retouches dans leurs unités de production qui sont désormais nettement améliorées. Un effort que le ministre Abdoulaye Seydou a salué, mais a tout de même appelé les acteurs à faire davantage pour se conformer strictement aux exigences de l’arrêté numéro 0058.
À Yantala, précisément à la boulangerie qui porte le même nom, la délégation a été surprise de trouver un local en piteux état, sans aucune amélioration et sans aucune hygiène. Des murs et des plafonds salles, de la moisissure sur les murs de la salle de fermentation et des toiles d’araignée sur le plafond. Face à ce refus d’apporter des améliorations jusqu’à expiration du délai fixé, le ministre a prévenu le propriétaire que l’unité sera fermée dans les jours à venir.
Dans le même quartier, à la boulangerie Dady et à la boulangerie Braima du rond-point sixième, la situation était sans précédent. Des salles de production insalubres, un personnel sans aucun équipement de protection ou tenue de travail, des toilettes situées non loin des salles de distribution. Un constat moins reluisant qui a poussé le ministre à leur accorder un délai de 72 heures pour se conformer aux normes d’hygiène, car le pain ne peut plus être produit dans ces conditions déplorables.
Ainsi cette question d’hygiène est revenue dans presque toutes les boulangeries visitées notamment au niveau des toilettes qui sont mal placées ou des bouches d’aération non protégées qui favorisent la pénétration des mouches qui viennent se poser sur la farine.
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