Identification de marqueurs génétiques du bégaiement

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Identification de marqueurs génétiques du bégaiement
Identification de marqueurs génétiques du bégaiement

Africa-Press – Niger. Un risque plus élevé de bégaiement chez l’adulte est associé à des dizaines de marqueurs génétiques indépendants, révèle une très vaste étude américaine publiée dans la revue Nature Genetics par des chercheurs américains.

Le bégaiement développemental, trouble moteur du langage apparaissant chez le jeune enfant, se caractérise par un blocage de la prononciation spontanée des syllabes, leur répétition et leur prolongation. Il affecterait près de 1% de la population mondiale, s’avère plus fréquent dans certaines familles et peut le plus souvent être amélioré, voire corrigé, par une rééducation orthophonique.

48 gènes associés au bégaiement

Jusqu’à présent, seuls six cas familiaux de bégaiement causés par une mutation dans six gènes différents ont été identifiés, mais ces cas restent isolés. Pour élargir leur recherche, les chercheurs ont comparé les génomes de près de 100 000 adultes bégayeurs à ceux d’un million de personnes témoins issus de la banque génétique 23andMe.

Ils ont pu ainsi identifier 48 gènes associés au bégaiement, dans les populations d’origine européenne, dont 20 en relation avec le fonctionnement cérébral. Deux de ces gènes ont déjà été associés à des troubles de la perception du rythme qui se retrouvent souvent chez les personnes qui bégaient.

Des gènes distincts chez les femmes

D’autres gènes sont aussi associés à l’autisme, à la dépression et à des troubles du sommeil, également plus fréquents chez ces personnes. Le bégaiement chez la femme, qui correspond à 20% des cas, a été trouvé associé à des gènes distincts et semble donc favorisé par d’autres facteurs neurogénétiques.

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