Le Président Mohamed Bazoum « Star » des réseaux sociaux au Niger

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Le Président Mohamed Bazoum « Star » des réseaux sociaux au Niger
Le Président Mohamed Bazoum « Star » des réseaux sociaux au Niger

Africa-Press – Niger. En consultant les pages des réseaux sociaux au Niger, durant le mois de Février 2022, nous avons découvert que les évènements qui ont été partagés par les internautes et retenu leur attention, et qui concernent évidemment le Niger, tournaient principalement autour de l’activité du Président de la République, Mohamed Bazoum, qui se démarque de tous ses homologues africains en continuant soit de les accueillir à Niamey, ou de les rencontrez chez-eux, ou encore en participant à des réunions et sommets à l’échelle internationale ou régionale.

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***Le Président de la République, Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum et son homologue du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont procédé récemment, à Gorou banda, à une dizaine de kilomètres de Niamey, au lancement officiel du Projet Régional d’Interconnexion Electrique WAPP Dorsale Nord.

Le Projet Dorsale Nord de l’EEEOA (Système d’Echange d’Energie Electrique Ouest Africain) de la CEDEAO, d’un coût global de 568,2 millions de USD, vise à mettre en place une ligne d’interconnexion de 330 kw, appelée Dorsale Nord, pour alimenter, à partir du Nigéria, le Niger, le Burkina Faso, le Benin et le Togo.

 

***Dans ce contexte, le Chef d’Etat nigérien a participé, le jeudi 17 février 2022, à la cérémonie officielle d’ouverture du 6ème Sommet « Union européenne – Union africaine », à Bruxelles, un sommet qui a pris la ferme résolution de changer de Paradigme dans les relations entre les deux continents.

***A noter également que le président Bazoum a participé la veille, à savoir le Mercredi 16 février 2022 à Paris, à une réunion de travail, en prélude au Sommet UA – UE, avec le Président du Conseil Européen M. Charles Michel.

Il a pris part également, dans la soirée, à un dîner de Travail organisé au Palais de l’Elysée, en compagnie de ses pairs du Tchad, Mahamat Idriss Deby, de la Mauritanie, Mohammed Ould Ghazouani, du Sénégal, Macky Sall (Président en exercice de l’Union africaine), du Ghana, Nana Akufo-Addo (Président en exercice de la CEDEAO), et du Président du Conseil Européen.

Bazoum a déclaré à l’issue de la réunion de Paris, lors de laquelle la France a décidé avec ses partenaires de retirer ses forces du Mali : « Barkhane et Takuba jouent un rôle très important dans la sécurisation du nord du Mali, si proche du Niger. Leur départ va créer un vide qui sera rempli par les organisations terroristes déjà très présentes dans cette région. Cela va être une menace qui hypothéquera toute la stabilité du Mali d’abord, puis celle du Niger et de la sous-région par effet de contagion.

Il y a aura de nouvelles implantations au Niger. Notre objectif est que notre frontière avec le Mali soit sécurisée. Nous prévoyons qu’après le départ de Barkhane et de Takuba, cette zone soit encore plus infestée et que les groupes terroristes se renforcent. Or, nous savons qu’ils ont vocation à étendre leur emprise. Les nouvelles bases ne seront donc pas loin de Ménaka et de Gao. Elles accueilleront surtout Takuba, car cela a de grands avantages pour nous. Ce sont des forces spéciales avec des capacités répondant à la menace posée par les organisations terroristes. Takuba est aussi une force intégrée à l’armée malienne et bientôt à l’armée du Niger. Nous aurons un accord avec les gouvernements européens qui pourraient intervenir. Le concept de Barkhane est un peu différent. »

***A l’invitation du Chef de l’Etat libérien, George Weah, le Président de la République du Niger s’est rendu à Monrovia, capitale du Libéria, le lundi 14 février 2022, en visite de travail et d’amitié qui entre dans le cadre de la célébration du Bicentenaire de la fondation de l’Etat du Libéria.

***Il s’est rendu par la suite à Nouakchott, le mercredi 9 février, où il a été accueilli à sa descente d’avion par son frère et ami, le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, et a participé le lendemain aux travaux de la 2ème conférence Africaine pour la Paix.

***Le mardi 8 février, une délégation onusienne comprenant notamment le Directeur Général de l’OIM, M. Antonio Vitorino et le Haut Commissaire des NU pour les Réfugiés (HCR), M. Filippo Grandi, ont été reçus à Niamey par le président de la République.

***Mohamed Bazoum a reçu le Président de la Confédération suisse, M. Ignazio Cassis, arrivé à Niamey dans l’après-midi du lundi 7 février, pour une visite de travail de 72 heures au Niger, avec lequel il a eu un entretien en tête-à-tête.

***Le Président de la République a quitté Niamey, ce vendredi 4 février 2022, à destination d’Addis Ababa, capitale de l’Éthiopie, pour participer à la 35ème Conférence Ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, dont les travaux se sont déroulé les 5 et 6 du mois.

A noter qu’en cette occasion, le Président Mohamed Bazoum a prononcé une allocution devant l’assistance.

***Suite à la situation préoccupante au Burkina Faso, le président nigérien s’est rendu à Accra, la capitale du Ghana, le jeudi matin 3 février 2022 où il a participé au sommet extraordinaire de la CEDEAO consacré au Burkina Faso.

***Mohamed Bazoum a reçu en fin de matinée du mercredi 2 février, le Directeur de l’Agence Espagnole de Coopération Internationale au Développement (AECID), M. Antón Leis García.

A la fin, il nous semblé important de rapporter ici les conclusions et les déductions faîtes par le Président nigérien Mohamed Bazoum sur les réseaux sociaux, en marge de la réunion de Paris du 16 février :

• « La discussion que nous avons eue mercredi soir a débouché à l’unanimité sur la nécessité d’une ré-articulation du dispositif qui était en place au Mali. Cela conduira notamment à une forme de présence de ces forces au Niger et sur le territoire d’autres pays africains, un peu plus au sud, qui en feraient la demande. Au regard des développements récents au Bénin, il est clair que ces pays ont des besoins. Il est prévisible qu’un certain nombre de ces forces soient disposées dans ces régions face à ces nouvelles menaces, ainsi qu’au Niger, qui est déjà dans la tourmente. Les choses vont se préciser à partir du mois de juin et les protocoles seront affinés…

• Notre objectif est que notre frontière avec le Mali soit sécurisée. Nous prévoyons qu’après le départ de Barkhane et de Takuba, cette zone soit encore plus infestée et que les groupes terroristes se renforcent. Or, nous savons qu’ils ont vocation à étendre leur emprise.

• Les nouvelles bases ne seront donc pas loin de Ménaka et de Gao. Elles accueilleront surtout Takuba, car cela a de grands avantages pour nous. Ce sont des forces spéciales avec des capacités répondant à la menace posée par les organisations terroristes.

• Takuba est aussi une force intégrée à l’armée malienne et bientôt à l’armée du Niger. Nous aurons un accord avec les gouvernements européens qui pourraient intervenir. Le concept de Barkhane est un peu différent. »

Comme nous l’avions déjà dit auparavant, le Chef de l’Etat du Niger se conduit vraiment comme un « leader » dans la région du G5 Sahel, et compte bien devenir une sorte de dynamo qui interagit dans l’intérêt commun des pays du Sahel, et par la même occasion se démarquer du lot.

Anouar CHENNOUFI

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