Clôture de la 3è conférence scientifique internationale sur le changement climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel : Des recommandations pour une transition écologique et une résilience climatique réussies

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Clôture de la 3è conférence scientifique internationale sur le changement climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel : Des recommandations pour une transition écologique et une résilience climatique réussies
Clôture de la 3è conférence scientifique internationale sur le changement climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel : Des recommandations pour une transition écologique et une résilience climatique réussies

Africa-Press – Niger. Le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, le Colonel Elhadj Ousmane Mahaman, a présidé le mercredi 11 septembre 2024, la cérémonie de clôture des travaux de la 3ème édition de la conférence scientifique internationale sur le changement climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel. À l’issue des trois jours d’échanges, de réflexions et d’engagements pour faire face aux changements climatiques, des recommandations et des motions de félicitation ont été formulées par les participants.

Dans la déclaration de Niamey lue par le Coordonnateur du Programme Régional d’Appui en Gestion des Ressources Naturelles et du Climat, Dr Maguette Kairé, les experts à cette conférence ont formulé des recommandations aux États. Elles portent sur le renforcement de l’engagement politique et la gouvernance des actions climatiques, la prise en compte de l’information scientifique sur le climat dans la prise de décision, ainsi que l’accélération de la mise en place des mécanismes institutionnels de gestion des risques climatiques. Les participants ont également mentionné la mise en place des mécanismes de financements souverains et durables pour la réduction des risques de catastrophes climatiques, la valorisation des résultats de la recherche sur le climat dans l’élaboration des politiques nationales de prise de décision, du renforcement de la digitalisation de la collecte et de l’accès aux données sur les impacts du climat, notamment celles sur les dégâts causés par les événements climatiques extrêmes.

Pour le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, le communiqué final de la 3ème conférence constitue une référence majeure pour les différents Etats qui vont l’examiner avec toute l’attention et la célérité requise afin qu’une décision importante soit prise pour l’intérêt des populations de la région du Sahel et ouest africaine. « Je peux vous assurer que les décideurs et acteurs que nous sommes s’approprieront les conclusions de la présente déclaration de Niamey afin de prendre en compte toutes les recommandations issues de cette conférence », a assuré le Colonel Elhadj Ousmane Mahaman.

La mission qui vous a été assignée, a poursuivi le ministre, n’est pas facile compte tenu des conséquences néfastes des effets du changement climatique. C’est pourquoi, il a salué l’assiduité constante des participants à cette 3ème conférence scientifique. « Je demeure convaincu qu’au regard de la qualité et de la diversité des intervenants des recommandations pertinentes et immédiates ont été formulées afin de mener des actions adaptées pour le bien-être de nos vaillantes populations », a mentionné le ministre.

Pour sa part, le Secrétaire Exécutif du CILSS, Dr Mohamed Abdoulaye a souligné que les échanges ont mis en lumière non seulement la vulnérabilité des régions face aux chocs climatiques, mais aussi des solutions de résilience à mettre en œuvre. Les modèles climatiques sont suffisamment avancés pour fournir des projections fiables sur le changement à venir dans notre région. « Les données disponibles permettent de produire des formations et services climatiques pertinents même si les défis restent à relever. Les cas de la direction de la météorologie nationale du Niger et de la direction de la protection civile du Niger, montrent que des progrès importants ont été réalisés. Dans la production des données, des solutions d’adaptation et d’innovation ont été identifiées et doivent être mises à l’échelle pour assurer une transformation durable de nos communautés et de nos écosystèmes », a déclaré Dr Mohamed Abdoulaye.

La mutualisation des moyens entre les institutions régionales, a-t-il dit, est une voie pour améliorer les services délivrés aux pays et aux populations. L’interface entre science et politique est un enjeu important à traiter pour intégrer efficacement le changement climatique dans la planification à court moyen et long termes et améliorer la gestion des catastrophes et les réductions des pertes et dommages. « Les résultats obtenus lors des échanges renforceront les politiques climatiques de nos pays. Le CILSS reste aux côtés de ses partenaires dans un esprit de collaboration pour concrétiser les ambitions de notre région en matière de transition écologique et de résilience climatique », a conclu le Secrétaire Exécutif du CILSS, Dr Mohamed Abdoulaye.

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