Africa-Press – Niger. En plus de l’Agriculture et du Tourisme, l’économie du Maroc repose également sur l’Industrie et les Services dont ses 14 ports maritimes qui représentent 95% des échanges extérieurs du pays, un chiffre qui illustre la puissance logistique du Royaume.
Parmi ces ports, celui de Tanger ou plus précisément le Complexe portuaire Tanger Med est l’un des plus importants. Doté d’un emplacement stratégique (situé sur le Détroit de Gibraltar, aux abords de l’Océan Atlantique et de la Méditerranée), il est aujourd’hui conçu pour accueillir les navires de dernière génération.
Entré en service en 2007, le port de Tanger Med est relié à 180 ports dans 70 pays de par le monde, avec un trafic de 30 à 32% en Afrique. Ce qui lui a permis de placer le Maroc, en 2024, à la 20ème place de l’index de connectivité maritime mondiale.
Il est le fruit d’un investissement de 13,56 milliards de dollars US dont 5,25 milliards pour le public et 8,31 milliards pour le privé. Avec sa zone franche logistique attractive, une plateforme de compétitivité industrielle et des infrastructures d’interconnexion, le port génère plus de 130.000 emplois pour des bénéfices annuels de 17,22 milliards de dollars US.
Sa plateforme multimodale a une capacité de traitement pouvant atteindre, par an, 9 millions de conteneurs, 7 millions de passagers, 700 000 camions TIR et l’export de 1 million de véhicules construits au Maroc. Elle dispose également d’un terminal à hydrocarbures d’une capacité de stockage de 532.000 m3 de produits raffinés dans une vingtaine de réservoirs et d’une capacité de traitement de 15 millions de tonnes.
Le port de Tanger est directement connecté à 6 villes de 3 pays européens que sont l’Espagne, la France et l’Italie, mais aussi aux principales villes du Maroc à travers une ligne ferroviaire dédiée au transport des véhicules, des hydrocarbures et des conteneurs.
Le Port Tanger Med dispose, en outre, d’une plateforme industrielle qui abrite près de 1 400 entreprises représentant un volume d’affaires annuel de plus de 16 milliards d’euros en 2024. Ces entreprises opèrent dans différents secteurs tels que l’automobile, l’aéronautique, l’agroalimentaire, la logistique et le textile.
Une autre avancée majeure de ce premier port en Afrique depuis plusieurs années reste le passage, depuis janvier 2024, à 100% d’utilisation de l’énergie renouvelable, en plus de disposer d’un barrage hydraulique pour l’alimentation du port et des populations avoisinantes.
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