« Toute la bande sud de Maradi est interdite d’orpaillage » rappelle le gouverneur de la région.

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« Toute la bande sud de Maradi est interdite d’orpaillage » rappelle le gouverneur de la région.
« Toute la bande sud de Maradi est interdite d’orpaillage » rappelle le gouverneur de la région.

Africa-Press – Niger. Le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de Police, Mamane Issoufou s’est rendu, une fois encore, jeudi 28 mars sur le site fermé d’orpaillage de Kondago (Dan Issa). L’objectif, est de sommer les orpailleurs clandestins à quitter les lieux dans un délai de trois jours.

Depuis la fermeture de ce site le 08 novembre 2021, des orpailleurs clandestins s’infiltrent fréquemment pour extraire frauduleusement des minerais. Cette fois, la cible de ces orpailleurs n’est nullement le site principal, mais les champs avoisinants. A perte de vue, les puits sont installés donnant l’impression de la suspension du décret pris en conseil des ministres déclarant cet endroit fermé.

Depuis cette date, deux accidents mortels ont été enregistrés dont un il y a moins d’une semaine.

C’est pour mettre de l’ordre que le gouverneur de la région de Maradi s’est rendu sur les lieux jeudi afin de constater la prise d’assaut des alentours du site de Kondago. « Il faut le rappeler, la conclusion de la réunion du conseil des ministres du 6 janvier 2022, ce n’est pas uniquement le site de Kondago qui est interdit d’accès, c’est toute la zone sud de la région de Maradi qui l’est » a-t-il précisé. Il a poursuit en indiquant qu’il est porteur de ce message afin de stopper l’orpaillage clandestin.

Pour le Contrôleur Général de la Police Mamane Issoufou, cette mise au point a un double objectif. Le premier, sécuritaire, car il y a une position militaire qui est à côté et l’ennemi peut se servir de cet orpaillage clandestin pour porter son coup. La seconde raison est de protéger des vies humaines car c’est la deuxième mort d’homme qui vient d’intervenir. Il a rassuré que l’Etat a engagé une entreprise de prospection pour étudier ce terrain, ensuite viendront ses décisions.

Pour l’instant, un délai trois (3) jours est donné à ces orpailleurs de quitter ces lieux.

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