Burkina-Niger : Plusieurs techniques endogènes expérimentées avec succès par le projet jeunesse sahélienne pour l’action climatique

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Burkina-Niger : Plusieurs techniques endogènes expérimentées avec succès par le projet jeunesse sahélienne pour l'action climatique
Burkina-Niger : Plusieurs techniques endogènes expérimentées avec succès par le projet jeunesse sahélienne pour l'action climatique

Africa-Press – Niger. Ouagadougou accueille, du 1er au 3 juin 2023, l’atelier de clôture du projet Jeunesse sahélienne pour l’action climatique (JESAC) mis en œuvre par l’ONG OXFAM au Burkina et au Niger, avec l’accompagnement d’OXFAM Intermon, et le soutien financier de l’Union européenne. La cérémonie d’ouverture de l’atelier de clôture de ce dit projet a été présidée par Arouna Ouédraogo, directeur régional de l’environnement de la région du Nord (région bénéficiaire du projet).

Lancé en 2020, le projet JESAC visait à renforcer le leadership des jeunes et des femmes dans la gouvernance climatique, le développement résilient, et l’adaptation au changement climatique dans le Sahel ouest-africain. Il arrive donc à terme le 11 juin 2023, après 42 mois de mise en œuvre et c’est dans ce contexte que se tient le présent atelier qui s’ouvre et rassemble tous les partenaires de mise en œuvre pour faire le bilan de la fin de projet, promouvoir les apprentissages et leçons apprises, ainsi que, de les valoriser lors des futures activités et initiatives, a expliqué le directeur pays d’OXFAM-Burkina, Karim Séré, dans son discours de bienvenue aux participants.

Il s’agit par ailleurs plus spécifiquement d’une occasion de contribuer à un exercice de capitalisation des apprentissages finaux du projet JESAC, avec des leçons tirées et recommandations sur les activités à répliquer, réorienter ou inclure dans le futur, a poursuivi le directeur pays.

En outre, le JESAC est, il faut le rappeler, un projet bi-national mis en œuvre pour une durée de 42 mois au Burkina et au Niger. Cet atelier de clôture permettra de ce fait de capitaliser les dits apprentissages sur les approches réussies, les facteurs de succès ou à améliorer, et tirer les leçons sur comment amplifier ou réorienter les innovations mises en œuvre dans les futurs projets et initiatives.

En terme clair, le projet a permis, selon le directeur régional de l’environnement de la région du Nord, Arouna Ouédraogo, de renforcer les capacités des femmes et des jeunes dans la région du Nord au niveau du Burkina, l’application des pratiques de récupération des terres dégradées, le reboisement et les techniques de Zaï.

Il a aussi permis d’accompagner des femmes et des jeunes dans le maraîchage, la récupération de plus de 150 hectares avec la clôture des espaces, etc., a ajouté le directeur régional de l’environnement, tout en exprimant sa satisfaction suite aux résultats que ce projet a produits.

Revenant sur le bilan du projet, la coordonnatrice du projet au niveau du Burkina, Azeita Koussoubé a souligné que beaucoup de résultats ont été engrangés, entre autres, sur l’agroforesterie, le leadership environnemental, les techniques de récupération des terres et le renforcement des capacités.

Concernant les deux pays (Burkina-Niger), Azeita Sibalo a parlé de 106 et 100 hectares qui ont été ciblés pour les activités d’agroforesterie, dont 1500 agriculteurs et agricultrices formés sur les techniques d’agroforesterie, 140 jeunes femmes formées sur les techniques d’aménagement du maraîchage, 163 hectares reboisés à travers les techniques agro-forestières, avec plusieurs dizaines d’arbres plantés, 91 hectares reboisés et 171 hectares clôturés. Mais la liste n’est pas exhaustive, a-t-elle précisé.

Au coordonnateur du réseau de la jeunesse nigérienne sur le changement climatique, Issa Garba, d’ajouter que ce projet concourt à la réalisation de la grande muraille verte et il est très satisfaisant, parce qu’il a été réalisé à un taux de 98 %, ce qui est très rare. Outre ce qui a été cité par la coordonnatrice du Burkina, il a en outre fait savoir que plus de 1000 hectares de terre ont été reboisées et surtout l’utilisation du payement par service environnement qui est un système sécurisé, un système de traçabilité de payement environnement, qui a été testé avec succès.

Yvette Zongo

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