Lancement du cinquantenaire de l’Ecole des Mines de l’Aïr d’Agadez : le ministre des Mines salue la contribution de l’école dans la formation des cadres nigériens

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Lancement du cinquantenaire de l’Ecole des Mines de l’Aïr d’Agadez : le ministre des Mines salue la contribution de l’école dans la formation des cadres nigériens
Lancement du cinquantenaire de l’Ecole des Mines de l’Aïr d’Agadez : le ministre des Mines salue la contribution de l’école dans la formation des cadres nigériens

Africa-Press – Niger. Le ministre des Mines, le Commissaire Colonel Abarchi Ousmane a effectué une mission de 24 heures dans la région d’Agadez, le vendredi 9 Mai 2025 où il a présidé le lancement des festivités entrant dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de l’Ecole des Mines de l’Aïr (EMAÏR). A son arrivée à l’aéroport International Mano Dayak, le Ministre a été accueilli par le Gouverneur de la Région d’Agadez, le Général de Brigade Ibra Boulama Issa entouré pour la circonstance de ses proches collaborateurs, notamment les responsables des Forces de Défense et de Sécurité et les Directeurs Régionaux ainsi que plusieurs personnalités dont les acteurs intervenants dans le secteur minier.

C’est aux environs de 10 heures que la cérémonie officielle de lancement des festivités est intervenue dans l’amphithéâtre de l’Université d’Agadez sis dans l’enceinte de l’EMAÏR. Le début de la cérémonie a été marqué par l’exécution de l’hymne National « l’honneur de la Patrie », chanté par l’assistance. La cérémonie a été riche en animation artistique, musicale et culturelle exécutée par les élèves de cet établissement et la troupe Tasko d’Agadez. Les éléments produits à cette occasion contiennent des messages forts en hommage à l’Ecole des Mines de l’Aïr et à ces pensionnaires, anciens et actuels, mais aussi aux Forces de Défense et de Sécurité pour leur engagement dans l’accomplissement de leur mission de la défense de la Nation et de la sécurité des personnes et de leurs biens.

A cette occasion, le ministre des Mines a rendu un hommage mérité à cette école pour avoir rempli sa mission de formation des cadres nigériens, hommes et femmes, dans les domaines minier, hydraulique et mécanique. « Il est des lieux qui marquent les Hommes. Il est des institutions qui forgent les destins. Et il est des anniversaires qui racontent bien plus qu’une simple chronologie. Aujourd’hui, l’EMAÏR n’a pas seulement cinquante ans. Elle a cinquante ans d’histoire, cinquante ans de sueur et de labeur, cinquante ans de savoir et de savoir-faire. Cinquante ans que le sol d’Agadez ne forme pas que des techniciens. Permettez-moi de saluer le génie fondateur de cette école. Elle est née, en 1975, d’un rêve audacieux: celui de former chez nous et pour nous, les hommes et les femmes qui transforment les entrailles de notre terre en leviers de développement », a déclaré le Commissaire Colonel Abarchi Ousmane.

De la première promotion à aujourd’hui, l’EMAÏR a formé et outillé des milliers de cadres et stagiaires qui ont, au retour, servi la nation ainsi que le secteur privé. Il s’agit de centaines des cadres de maîtrise ; des dizaines de chefs de poste Foreurs ; des techniciens de forages ; plusieurs dizaines d’agents de la Direction Centrale du Génie Militaire ; des centaines d’ouvriers d’engins miniers ; des conducteurs ; près d’un millier de stagiaires ; des chefs de quartier mine. Au regard du résultat enregistré par cette école, le ministre des Mines a souligné que l’EMAIR a façonné un état d’esprit ; du travail bien fait, de l’excellence dans l’effort et du progrès dans la maîtrise technique. « Ce 50è anniversaire n’est pas qu’une célébration. C’est un appel. Nous sommes, aujourd’hui, à un tournant historique pour notre Nation. Le Niger a engagé une refondation profonde. Et dans cette refondation, la formation et le développement du capital humain ne sont pas des options. Ce sont des conditions. Sans bras formés, il n’y a pas de mines exploitées. Sans cerveaux bien préparés, il n’y a pas de stratégie maîtrisée. Sans âmes engagées, il n’y a pas de souveraineté consolidée. Voilà pourquoi l’EMAIR est plus que jamais un levier stratégique de notre avenir commun. Alors, ce que nous voulons aujourd’hui, n’est pas seulement honorer ce passé: C’est projeter l’école dans l’avenir et faire de l’EMAIR un pôle d’excellence sous-régional en y intégrant les nouvelles technologies, la géomatique, les énergies renouvelables, l’intelligence artificielle appliquée aux mines, attirer des experts, des partenaires, des investisseurs et surtout donner à nos jeunes les outils pour transformer les ressources de notre sous-sol en prospérité pour nos villages, nos familles, notre pays », a martelé le ministre des Mines.

Pour sa part, le Gouverneur de la région d’Agadez, a souligné toute l’importance de cette école pour avoir formé des milliers de diplômés et stagiaires qui font aujourd’hui le bonheur de plusieurs services publics, unités industrielles et entreprises nationales. « Par ailleurs, il nous parait également important de relever les nombreux atouts de l’école parmi lesquels nous pouvons citer un positionnement géographique au centre du pays et notamment la proximité avec les plus importantes industries extractives du Niger, implantées dans la région d’Agadez ; une image positive, véhiculée par les cadres nigériens des sociétés minières et autres secteurs industriels, qui, pour la plupart ont été formés à l’EMAIR ; des installations et équipements existants, bien que désuets aujourd’hui, et une surface foncière totale de 7 hectares encore aménageables ; un mode de gouvernance partenarial public/privé, expérimenté », a souligné le Gouverneur.

Pour cette année académique 2024-2025, l’effectif total des élèves inscrits est de 185, contre une inscription moyenne de seulement 140 élèves les années antérieures, dénotant ainsi une volonté réelle de l’Etat d’accroitre de façon substantielle le vivier des techniciens diplômés. Parlant des difficultés, le Gouverneur a indiqué que, malgré ses atouts, et après 50 ans d’existence au service de l’émergence d’une industrie compétitive au Niger, l’EMAÏR traverse, en ces moments de son existence, des difficultés de divers ordres. Il a noté entre autres des équipements, matériels et infrastructures obsolètes ; une insuffisance d’encadreurs, limitée par les possibilités de recrutement et par l’offre salariale ; une absence de moyens de transports conséquents et adaptés aux conditions de terrain, et à l’encadrement des élèves sur les sites d’apprentissage pratique et de stage ; de faibles capacités à assurer des prestations aux tiers, du fait de la décrépitude des équipements et des ateliers.

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