Afflux de déplacés dans l’ouest sous pression armée

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Afflux de déplacés dans l'ouest sous pression armée
Afflux de déplacés dans l'ouest sous pression armée

Africa-Press – Niger. Au Niger, on constate un afflux de déplacés depuis le début du mois de novembre 2025 à Téra, dans la région de Tillabéry, dans l’ouest du pays. Une commune qui accueillait déjà plus de 50 000 déplacés internes. Cette nouvelle vague d’arrivées fait suite à un ordre de déguerpissement lancé par des hommes armés dans la commune de Diagourou, à une dizaine de kilomètres de là.

Il s’agit d’un afflux massif, selon plusieurs sources locales. La commune de Téra, dans l’ouest du Niger, est pleine, avec sa population grossie par les déplacés nouvellement arrivés en ville et dans la périphérie, venus de villages du sud du département, depuis la fin du mois dernier.

Diagourou se vide de ses habitants. Plusieurs sources confirment que des hommes du Jnim, le groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, ont sommé les populations d’une trentaine de ses villages de partir. Cette commune se situe à une dizaine de kilomètres de Téra, ville garnison qui abrite la zone de défense numéro 9, sur la rive droite du fleuve Niger, dans cette zone des trois frontières (Burkina Faso, Mali, Niger), à la fois soumise aux actions du Jnim et de l’État islamique au Sahel (EIS).

Les déplacés vivent dans des conditions très précaires

Selon des témoignages recueillis, les déplacés vivent dans des conditions très précaires à Téra. Certaines familles, des femmes, des enfants, sont en plein air, parfois sur des parcelles inoccupées ou dans des familles d’accueil.

Aucun chiffre précis n’est pour l’instant disponible sur ces dernières vagues de déplacements. Mais les villages de la commune de Diagourou regroupent des milliers de personnes.

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