Africa-Press – Niger. Le Secrétariat permanent du Conseil National de la Recherche Agronomique(CNRA) a organisé, du 26 au 28 décembre 2025, un atelier de partage, avec les parties prenantes, des programmes de recherche et actions élaborées par les institutions nationales et internationales de la recherche agronomique. En 2015, le Niger s’est doté d’un organe d’orientation politique de la recherche agronomique, le CNRA, pour assister le gouvernement dans l’élaboration de sa politique nationale de recherche agronomique et dans le suivi de sa mise en œuvre. Le CNRA veille à la cohérence des actions et à l’opérationnalisation du système national de la recherche agronomique du Niger.
En ouvrant cet atelier, le secrétaire général du gouvernorat de Maradi, M. Abdoulkarim Mahamadou, a reconnu que la présence massive des experts à cette rencontre témoigne de leur engagement à relever les défis de la quête pour une souveraineté alimentaire de nos populations. La recherche agronomique, poursuit-il, n’est pas un luxe, mais le moteur essentiel de la transformation de notre agriculture, l’amélioration de nos productions et notre économie à travers des investissements et des inventions technologiques.
C’est pourquoi, il a estimé que tous les nigériens doivent accompagner la vision de nos plus hautes autorités, au premier rang desquelles le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, Chef de l’Etat, et M. Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, pour une transformation du secteur agricole pour le bien être de toutes les populations de notre pays.
Le secrétaire général du gouvernorat de Maradi a ajouté que nos dirigeants ont montré une volonté manifeste de soutien au secteur de l’agriculture à travers le démarrage de plusieurs chantiers, notamment la grande irrigation dans plusieurs régions de notre pays. Ces chantiers, a-t-il indiqué, aideront sans nul doute la population en termes de disponibilité des produits alimentaires, mais également la création d’emplois chez les jeunes et les femmes.
Il a enfin décliné les attentes autour de cet atelier qui se veut être un véritable espace d’échanges pour renforcer les synergies et créer des partenariats solides entre les acteurs, mais aussi que ces engagements soient résolument orientés vers nos réalités locales et répondre aux besoins spécifiques des agriculteurs. Les travaux de l’atelier de Maradi visent également à construire ensemble une agriculture compétitive adaptable au changement climatique qui crée des revenus décents et attire la jeunesse vers le secteur.
Au paravent, la Secrétaire permanente du CNRA, Docteur Boukari Habsatou, a reconnu que notre pays est confronté à la problématique de l’insécurité alimentaire liée à la faiblesse et à l’irrégularité des pluies, aux défis agricoles chroniques, à une production fourragère généralement insuffisante et aux effets pervers des changements climatiques. « Malgré toutes ces difficultés et contraintes, l’agriculture, au regard du potentiel qu’elle regorge, demeure le principal levier déterminent pour le développement économique et social de notre pays », a-t-elle dit.
Pour elle, la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, « refonder notre agriculture pour assurer notre souveraineté alimentaire », n’est plus une option, mais une nécessité absolue dans un contexte régional et international en pleine mutation. La Secrétaire permanente du CNRA, Docteur Boukari Habsatou, a demandé aux chercheurs d’agir vite face au changement climatique afin d’améliorer, d’innover et de développer les pratiques durables en multipliant les bonnes pratiques agricoles, en l’occurrence les technologies et les innovations.
Elle a enfin indiqué que le présent atelier sera l’occasion de partager avec toutes les parties prenantes les huit programmes de recherches-actions élaborés par des experts grâce à un financement du PASIPA. Ce qui permettra de prendre en compte les observations et suggestions pertinentes « qui vont contribuer à l’amélioration de notre agriculture pour une souveraineté alimentaire de nos populations ».
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