Africa-Press – Niger. Présidentielle 1er tour du 27 décembre 2020 : biographies des candidats en lice
Niamey, 24 décembre (ANP) – 29 candidats excepté un ’’sans étiquette ‘’ se présentent sous la bannière des partis politique au scrutin présidentiel 1er tour couplé aux législatives du 27 décembre au Niger.
Outre des figures classiques, des nouveaux partis et des jeunes leaders sont représentés en force dans ces compétitions.
Sans préjuger de leurs assises, ces nouveaux venus ont au moins le mérite d’avoir tenté de donner un visage juvénile à l’arène politique nigérienne, celle-ci étant dominée depuis l’ouverture démocratique, début 1990 par les mêmes acteurs politiques.
Dans le cadre de la campagne qui s’achève ce 25 décembre à minuit, l’ANP publie les portraits validés et transmis par le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), autorité en charge de la régulation de la communication politique pendant cette période.
CA/ANP- 00146 décembre 2020
COMMENTAIRE PORTRAIT CAMPAGNE
Issu d’une famille modeste, Ibrahim GADO est né le 19 octobre 1983 à Agadez où son père servait dans l’armée. Après le CI dans cette région du Nord, il continua son cursus scolaire à Dioundiou, région de Dosso, dans l’ouest du Niger. Brillant, Ibrahim l’a été tout au long de son parcours scolaire et académique. Ses enseignants témoignent qu’il était toujours 1er de sa classe.
Après le collège à Dioundiou, il fréquenta le lycée technique Dan Kassawa de Maradi, à 600 kilomètres de Niamey. Il en ressort avec son bac génie civil avant de bénéficier d’une bourse de l’Etat pour étudier à l’université Badji Moktar d’Annaba en Algérie. C’est là, qu’il décrocha son diplôme d’ingénieur en informatique.
Né avec du poil de leadership, le jeune ingénieur informaticien ne s’accommode pas longtemps de travailler pour quelqu’un. Il créa sa propre société : OSBORN qui a plusieurs compartiments dont l’informatique, la télécommunication et les BTP.
Elevé dans le moule islamique, il est resté soudé à la pratique de sa religion.
Ibrahim Gado est devenu un farouche adversaire de la pauvreté qu’il combat dans la mesure de ses capacités à travers des œuvres sociales qui lui ont valu le sobriquet de « Bon samaritain ».
Sollicité de partout et poussé par la population qui voit en lui, un patriote soucieux de son peuple, Ibrahim Gado décide de se lancer en politique et crée le Conseil républicain pour le progrès et la démocratie (CRPD-Sulhu).
Un trimestre plus tard, le parti gris-blanc organise, le 11 octobre, un congrès pour investir son candidat à la présidentielle du 27 décembre 2020.
Allons-y ; Muje ; Irmakoye.