Terrorisme en Afrique, une autre forme d’impérialisme

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Terrorisme en Afrique, une autre forme d'impérialisme
Terrorisme en Afrique, une autre forme d'impérialisme

Africa-Press – Niger. Quand les femmes pilent le mil, jamais le coq ne s’éloignera du mortier, dit un adage africain.

C’est pourquoi, après plusieurs années d’indépendance, le colonisateur refuse de plier ses bagages sur son terrain de chasse. Cela dit, rien ne peut justifier la présence coloniale que les accords. Bien plus, le drapeau colonial continue à souffler en puissance, pour protéger leurs acquis engrangés pendant la conquête.

En se déguisant en sauveur, pour contrer le groupe terroriste, les anciens colonisateurs ont voilé leur nouvelle stratégie de se maintenir sur le continent, afin de mieux contrôler et exploiter le sol africain. Voilà ce qui explique l’échec de la France et d’autres partenaires internationaux, face aux groupes terroristes. Ils ont affiché un résultat médiocre au Mali, Niger et Burkina Faso, pour ne citer que ces pays-là.

Comment peut-on demander de l’aide à l’ami de son ennemi ? Même en manque de preuves, l’accusation de la junte malienne de la France, de soutenir le groupe terroriste, a sa raison d’être. Car il n’y a pas de fumée sans feu, dit-on. Il est bien vrai, un pays tout seul ne peut lutter contre le groupe terroriste, d’où le G5, regroupant initialement le Tchad, le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso, qui est l’un des dispositifs de cette lutte. Malheureusement, la présence occidentale cache quelques choix et affaiblit la lutte. Ne dit pas tes peines à autrui, dit-on.

Le président en exercice de l’Union Africaine, le président sénégalais Macky Sall appelle l’ONU à soutenir le continent africain dans cette lutte. Pourtant l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a remis en cause la présence de l’armée occidentale en proposant une armée de l’Union Africaine. Plus l’Afrique continuera à compter sur son partenaire international, plus cette lutte continuera à faire des victimes.

Au regard de cette situation, il est facile d’accuser certains chefs d’État africains de complicité. La question qui doit être posée au préalable, est celle de savoir ce que veulent ces groupes terroristes. D’où proviennent leurs sources de financement ? En répondant à cette préoccupation, les États d’Afrique peuvent lutter contre le terrorisme, sans faire appeler à la France, ni autre partenaire.

La présence militaire des Blancs en Afrique, laisse des doutes. Les Occidentaux ne sont pas prêts à quitter leur terrain de chasse. Et tout porte à croire que la lutte contre par le terrorisme, constitue une autre tactique pour contrôler le sous-sol africain. Il est temps que les chefs d’État africains prennent conscience des accords militaires signés à l’ère coloniale.

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