CAN-2022 : pour le Sénégal, les échecs “appartiennent au passé” avant la finale contre l’Égypte

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CAN-2022 : pour le Sénégal, les échecs
CAN-2022 : pour le Sénégal, les échecs "appartiennent au passé" avant la finale contre l'Égypte

Africa-Press – Niger. Deux ans et demi après l’échec face à l’Algérie en finale de la Coupe d’Afrique, le Sénégal a une nouvelle chance de remporter le prestigieux trophée continental dimanche face à l’Égypte. Pour le sélectionneur Aliou Cissé, les échecs “appartiennent au passé”.

“Je ne crois pas à l’expression ‘Jamais deux sans trois’.” À la veille de la finale entre l’Égypte et le Sénégal, le sélectionneur des Lions de la Teranga refuse d’envisager que sa troisième finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), dimanche 6 février, se conclue sur une nouvelle défaite, 20 ans après celle perdue en tant que capitaine (2002) et trois ans après celle perdue en Égypte comme entraîneur.

“Les sensations restent les mêmes. Et comme il est de coutume de dire : les finales, ça ne se joue pas, ça se gagne”, assurait avec confiance Aliou Cissé lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match. “Il faut être capable de gérer nos émotions. On a perdu deux finales. L’expérience, c’est que tout se joue sur des détails, des microdétails. Ce sont ces détails qu’on a travaillés. Tout cela appartient au passé, on a un autre groupe. On a un meilleur effectif qu’en 2002 et 2019.”

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Confiance et humilité. Tel est le mot d’ordre pour les Lions de la Teranga avant le match capital contre l’Égypte. Confiance, car Aliou Cissé ne veut pas que ses hommes tergiversent sur une “malédiction sénégalaise” après deux finales perdues. Humilité, car arriver avec un excès de confiance n’est jamais bon.

“Ce sera un match difficile comme tous les matches qu’on a eus à jouer. Nous avons travaillé dur pour battre les équipes en forme de cette CAN”, a expliqué le sélectionneur, rendant un hommage appuyé au Cap-Vert, à la Guinée équatoriale et au Burkina Faso, tombés face au Sénégal lors des matches à élimination directe.

L’Égypte, une équipe avec du caractère

Même si ces trois équipes font partie des révélations de la CAN, l’Égypte possède un tableau de chasse autrement plus impressionnant. Elle a sorti plus d’un cador : la Côte d’Ivoire (0-0, t.a.b. 4-5), le Maroc (1-2) et enfin le pays-hôte, le Cameroun (0-0, t.a.b. 1-3).

“Nous connaissons l’équipe égyptienne. Une équipe avec du caractère et sa philosophie. [Avec leurs joueurs évoluant dans les clubs égyptiens du Zamalek et d’Al Ahly], ils connaissent les réalités du continent. Ils ont beaucoup d’expérience. Mais les matches se suivent mais ne se ressemblent pas. À nous de nous concentrer sur notre sujet et non sur notre adversaire”, a expliqué Aliou Cissé.

Pour le sélectionneur des Lions de la Teranga et son capitaine Kalidou Koulibaly, il serait vain de se focaliser entièrement sur Mohamed Salah, la superstar égyptienne. “Plus qu’un plan anti-Salah, c’est son influence sur l’équipe qui faut limiter. Il peut faire la différence à tout moment. Il ne faut pas mettre toute notre attention sur Salah. C’est collectivement qu’on arrivera à jouer contre eux”, analyse le capitaine du Sénégal.

Le Sénégal peut être optimiste. Sur le papier, avec un jour de repos en plus et trois prolongations disputées en moins, il devrait avoir l’avantage de la fraîcheur. Pas pour Aliou Cissé : “On a évidemment misé sur la récupération. Mais il serait vain de miser là-dessus. Vous auriez tort de penser que l’Égypte sera affaiblie. Je le dis encore : une finale ça se gagne.”

“Une affaire de vie ou de mort”

“Pour nous demain, c’est une affaire de vie ou de mort face au vice-champion en titre”, a confirmé Mohamed Salah lors de la conférence de presse de l’Égypte quelques heures plus tard. “Si on est fatigués, il faut penser aux gens derrière nous en Égypte. Si on doit tenir 120 minutes, on le fera. Si on doit tenir 360, on le fera.”

“Sur les trois derniers matches, on savait que c’étaient des finales avant l’heure. La clé, c’est de jouer comme d’habitude et un peu plus que d’habitude”, explique l’attaquant de Liverpool.

Pour les Égyptiens, il s’agirait aussi de ne pas trop gamberger. Car deux ans avant la finale perdue du Sénégal, c’étaient eux qui, en 2017, se retrouvaient à la malheureuse place de dauphin en s’inclinant contre le Cameroun.

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