Africa-Press – Niger. Abdoul Razak Yacouba est un des grands maîtres d’arts martiaux de la ville de Niamey. Il est à la tête d’Atlantique Judo Club de Niamey. Abdoul Razak Yacouba a commencé à s’affirmer dans ce domaine au Niger en 1997, quand très jeune à l’époque, il avait décroché le titre de meilleur combattant lors des championnats de la ville de Niamey.
Sergent Abdoul Razak Yacouba, est un militaire et maître de Judo. Âgé maintenant de 38 ans, il mesure 1 m 69 et pèse 75 kg. Marié et sans enfant, Abdoul Razak est un maître inspirant, passionné et déterminé. Le judo a toujours été sa passion et son choix parmi tous les arts pratiqués au Niger. Car, depuis son enfance, il aimait beaucoup la lutte traditionnelle. Abdoul Razak Yacouba commença d’abord avec le karaté et par la suite, ayant constaté sa passion pour la lutte, son père l’a inscrit dans un club local dénommé ‘’Samouraï Judo Club’’. Il doit à ce club tout ce qui concerne le judo. En 2007, le jeune homme a intégré l’armée tout en conservant son amour pour le judo. Il affirme n’avoir aucune difficulté avec son service militaire et la gestion de son club, car il est déterminé à poursuivre son rêve et n’a point l’intention d’arrêter de pratiquer cet art. « Ce qui m’a poussé à pratiquer, c’est le fait que dès le bas âge j’aimais beaucoup la lutte, mais j’ai d’abord commencé par le Karaté que j’ai pratiqué pendant à peu près trois (3) mois. Par la suite, étant donné que j’aimais trop la lutte, je me suis finalement engagé dans le Judo. Car cette discipline ressemble approximativement à la lutte. Mon papa m’a acheté les kimonos et j’ai pris l’inscription dans le club Samouray Judo Club. C’est donc la lutte qui m’a poussé vraiment à pratiquer le judo », explique Sergent Abdoul Razak Yacouba.
Le judoka n’a pas encore atteint son objectif. Bien que pris par son métier de militaire qui d’ailleurs occupe la quasi-totalité de son temps, il continue à motiver ses poulains. Même s’il a eu la chance d’assister aux différentes compétitions, nationales comme internationales, il regrette de n’avoir pas encore fait connaître le Niger à travers cet art.
Après son exploit en 1997 avec le titre de meilleur combattant du championnat national qui lui a permis d’obtenir sa première médaille d’or, Abdoul Razak Yacouba a également participé au championnat international tenu à Ouagadougou en 2002 où il a occupé la deuxième place. Ensuite, en 2006 à Niamey, il a courageusement honoré son club avec la deuxième place. Le judo est pour lui le meilleur art du monde. Abdoul Razak Yacouba appelle cette discipline « la voie de la souplesse », précisant qu’il y a tout dans le judo. Cependant, Sergent Abdoul Razak n’est pas du tout satisfait de la progression du sport nigérien en général, et les arts martiaux en particulier. Il lance tout de même un appel à l’endroit de la jeunesse. Pour lui, le sort du sport nigérien réside dans la passion, la détermination et la volonté de faire sans oublier le patriotisme. Maître Razak n’abandonne pas son rêve car il a confiance en ses poulains et reste déterminé à le concrétiser à travers les fruits de son club.
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