Africa-Press – Niger. La ministre de la Population, de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale, Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni, a présidé, le jeudi 31 juillet 2025 à Niamey, la célébration de la Journée Panafricaine de la Femme sur le thème: « Faire avancer la justice sociale et économique pour les femmes africaines à travers les réparations ». Cette journée est un moment de réflexions et de plaidoyers pour une meilleure autonomisation de la femme Africaine.
Pour la ministre de la Population, de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale, le thème choisi pour cette édition vise à mettre en lumière les injustices historiques subies par les femmes du continent sous le colonialisme, l’esclavage, l’apartheid et les systèmes d’exploitation et à encourager des politiques réparatrices, inclusives et structurelles pour construire un avenir plus équitable. « Je fonde l’espoir que les discussions et réflexions menées dans ce cadre aboutiront à des propositions concrètes, innovantes et inclusives pour améliorer durablement l’accès des femmes à des services de qualité adaptés à leurs réalités et à leurs besoins », a indiqué Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni.
Pour sa part, la Directrice Exécutive Régionale de l’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF), Me Hassane Maïmouna, a signalé qu’aujourd’hui, l’Afrique est éprouvée par différents fléaux. « Cela joue beaucoup sur l’épanouissement des femmes et sur le développement de nos États. Ça joue aussi pratiquement sur les économies mondiales ; particulièrement, sur le revenu des femmes qui travaillent le plus souvent dans le secteur informel», a-t-elle expliqué.
Me Hassane Maïmouna a également rappelé que l’OPF a été initiée par les femmes pionnières d’Afrique en marge des travaux du Congrès de la Fédération Démocratique Internationale des femmes (FDIF), tenue à Vienne (Autriche) en mai 1958. « L’OPF, en tant qu’organisation, doit prendre le leadership dans toutes les questions concernant les femmes sur le continent et conduire un programme conforme à ses objectifs qui doivent contribuer à la lutte pour la libération du continent du colonialisme ; l’élimination de la violence ; l’éradication des inégalités entre les sexes, la discrimination et les injustices à l’égard des femmes», a-t-elle précisé.
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