Macky Sall : « Nos économies sont sous financées… »

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Macky Sall : « Nos économies sont sous financées… »
Macky Sall : « Nos économies sont sous financées… »

Africa-Press – Senegal. Le Président Macky Sall souhaite que l’Afrique, aussi, dispose de sa propre agence de notation, contrant ainsi Moody’s et Standard and Poor’s. Un appel que le Président en exercice de l’Union Africaine (UA) a lancé hier, samedi 14 mai, lors de la conférence économique de Dakar organisée par le cercle des économistes.
Injustice…

Le Président Macky Sall qui avait déjà plaidé l’idée en février 2022, lors de son installation en tant que Président de l’UA, est revenu à la charge. Le chef de l’Etat prône une mesure qui se veut une réponse à un système de notation qu’il considère « injuste en l’endroit de l’Afrique« .

Des taux d’intérêt trop élevés…

« Nos économies sont sous financées, parce que des règles et procédures rigides entravent l’accès de l’Afrique à des prêts consistants de longue durée, et à des conditions soutenables pour le financement de son développement. Nos économies sont aussi mal financées, parce qu’elles continuent de payer des taux d’intérêt trop élevés, à cause d’un système inéquitable d’évaluation du risque d’investissement en Afrique« , a fait savoir le Président Macky Sall.

Un taux de 56% en Afrique contre…

Le chef de l’Etat a, ainsi pointé du doigt les agences de notation à qui il a imputé cette situation. Le Président Macky Sall, d’après Seneweb, en veut pour preuve le fait que sur 32 pays africains évalués, 18 ont vu leur notation être dégradée. Ce qui, précise-t-il, représente un taux de 56% en Afrique contre 31% au niveau mondial.

Crédit plus cher…

« Il s’y ajoute que les critères d’évaluation n’ont parfois rien d’économique. Il s’agit plutôt de facteurs plutôt subjectifs comme la langue ou des considérations culturelles. Tout cela fait que la perception du risque d’investissement en Afrique reste toujours plus élevée que le risque réel ; ce qui renchérit les primes d’assurance, rend le crédit plus cher et pénalise ainsi la compétitivité de nos économies« , a-t-il regretté.

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