Daouda Ngom, ministre de l’Environnement : Un universitaire en terrain connu

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Daouda Ngom, ministre de l’Environnement : Un universitaire en terrain connu
Daouda Ngom, ministre de l’Environnement : Un universitaire en terrain connu

Africa-Press – Senegal. Le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique a un nouveau patron. Il s’agit de Daouda Ngom, un homme aux qualités recherchées sur la scène internationale. Nommé comme ministre en charge de ce département dans le premier gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le successeur du ministre Alioune Ndoye n’est pas en terrain inconnu. Il est bien dans son domaine de green zone.

Diplômé d’un DEA en Biologie, d’un DESS en Agro-environnement, d’un Doctorat en Biologie végétale et d’un Doctorat en Ecologie et Agroforesterie.

Professeur titulaire d’écologie appliquée et responsable du laboratoire d’écologie et d’écohydrologie du département de Biologie végétale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Daouda Ngom possède une expérience solide dans son domaine. Le profil correspond parfaitement à l’emploi pour cet universitaire spécialiste des questions de développement décentralisé dans le Sahel notamment.

Ce passionné de la biodiversité, d’écologie, d’agroforesterie et de développement durable est titulaire d’un DEA en Biologie, d’un DESS en Agro-environnement, d’un Doctorat en Biologie végétale et d’un Doctorat en Ecologie et Agroforesterie. Auparavant, Daouda Ngom a servi comme enseignant-chercheur et chef de département d’agroforesterie de l’Université Assane Seck de Ziguinchor de 2010 à 2017. De 2000 à 2009, il a été chargé d’études au ministère de la recherche scientifique et point focal du comité national MAB du Sénégal. Et de 2009 à 2011, il a été consultant de l’UNESCO chargé de piloter les études nécessaires pour ériger le Ferlo en réserve de biosphère et consultant de l’UICN dans le processus de création de la réserve de biosphère transfrontalière Niumi (Gambie)/ Saloum (Sénégal).

Membre du PPZS (Pôle Pastoralisme et Zones Sèches), un consortium de recherche qui regroupe le CIRAD, le CSE, l’UCAD et l’ISRA, ce natif de Fissel (Thiès) est aussi un passionné de la recherche. Ses recherches ont comme centre d’intérêt l’écologie et la biodiversité des écosystèmes sahéliens du Sénégal. Ici, le spécialiste des réserves de biosphère a mené des recherches sur les indicateurs de gestion durable des ressources sylvo-pastorales au Ferlo (Nord du Sénégal). Il a également étudié la diversité taxonomique et la quantification des services écosystémiques dans la réserve de biosphère du Ferlo.

Expert consultant et auteur de plusieurs articles scientifiques

Le tout nouveau ministre de l’Environnement et de la Transition écologique est, par ailleurs, expert consultant en environnement et membre du groupe de travail technique de l’UNESCO sur le zonage des réserves de biosphère. Il est l’auteur de plusieurs articles scientifiques sur l’écologie des écosystèmes sahéliens, dont le plus célèbre est intitulé « Biodiversité et services écosystémiques dans les réserves de biosphère » – Réserve de biosphère du Ferlo en Afrique de l’Ouest. Un livre qui s’intéresse à la diversité taxonomique des communautés végétales de la réserve de biosphère du Ferlo (RBF) et à la quantification de certains services écosystémiques fournis aux communautés locales et à l’humanité toute entière. L’état des connaissances sur le concept de réserve de biosphère et des services écosystémiques a été également passé en revue. En effet, il est le couronnement de plusieurs années de recherche dans les écosystèmes sylvopastoraux du Nord-Sénégal.

Daouda Ngom est nommé dans un contexte où le Sénégal est touché par les effets des changements climatiques. Et face à cette problématique, l’Etat compte, avec lui, poursuivre la recherche de solutions d’adaptation, à travers une politique de transition énergétique réfléchie et diversifiée. Sur ce, l’espoir est permis de dire, sans risque de se tromper, que ce haut cadre du parti Pastef ne se perdra jamais dans cet îlot de contraintes et d’urgences climatiques.

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