Africa-Press – Senegal. Un exercice de l’armée sénégalaise s’est déroulé ces derniers jours au large de Dakar. Les militaires se sont entraînés à repousser des attaques de pirates en mer pour garantir la sécurité de la production d’hydrocarbures au Sénégal.
L’état-major des armées sénégalaises a organisé, du 15 au 18 décembre, un exercice appelé Taggat 221 dans une perspective de tester et de mettre à l’épreuve l’interopérabilité des différentes forces de défense et de sécurité en cas d’attaque en mer.
L’exercice s’est déroulé au large de Dakar, à près de 80 kilomètres des côtes, dans un endroit propice aux spécificités des tirs en mer, appelé dans la terminologie militaire « zone Alpha ».
Il a indiqué que l’exercice est parti d’un scénario devant impliquer les différentes Forces de défense et de sécurité (terre, air et mer), en cas d’attaque en mer.
Le commandant a évoqué un scénario de cet exercice en donnant un exemple de « la prise au sud de Dakar, par des pirates, du contrôle d’un remorqueur de bateau en mer appartenant à une compagnie pétrolière et l’enlèvement des marins à bord ». Dans ce scénario, simulé pour les journalistes, « les pirates, sur le chemin du repli, ont pris en otage des autorités coutumières et religieuses ».
« L’opération qui implique les différentes Forces de défense et de sécurité devrait permettre une reprise du navire et la libération de tous les otages », a indiqué le commandant Sagna, relevant que l’exercice « devrait à terme permettre de renforcer l’interopérabilité » des armées (terre, air et mer) et « d’éprouver » les systèmes et les procédures de communication entre moyens engagés.
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