Africa-Press – Senegal. Ce vendredi 1 août, au Grand Théâtre de Dakar, le gouvernement s’adressait aux sénégalais. Face à un auditoire attentif, le premier Ousmane Sonko a exposé les contours du nouveau plan de redressement économique et social, un document que le gouvernement présente comme une boussole pour la reconstruction d’un État autonome et résolument tourné vers ses propres forces.
Le chef du gouvernement a rappelé dans son discours une déclaration du chef de l’état tenu le jeudi 31 juillet lors de la cérémonie de remise des prix du concours général. « Lors de la remise aux lauréats du concours général, je retiens une phrase prononcée par le président de la République, son souhait de voir les Sénégalais s’approprier du concept de souveraineté », dit-il. Il poursuit: « Toute la trame de ce plan répond à ce besoin, à cette option forte de souverainiser notre pays, de faire des efforts par nous-mêmes. Nous ne pouvons pas, 65 ans plus tard, continuer à attendre le salut de l’extérieur ».
L’architecture du plan repose sur une volonté affirmée de rupture avec les dépendances traditionnelles. « L’Afrique doit évoluer et le Sénégal doit évoluer », insiste-t-il.
Le Premier ministre évoque ensuite les débats actuels sur les négociations avec les institutions financières internationales, sans les nommer directement. Il constate: « Depuis que les constats ont été faits, après les audits, tout le débat national tourne autour du FMI ».
Pour ce nouveau référentiel, le premier ministre ne compte pas s’appuyer sur l’institution de Bretton Woods:« Ce que nous vous présentons aujourd’hui n’attend rien, quasiment de personne, sinon du peuple sénégalais ».
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