Africa-Press – Senegal. La cérémonie du « Ngente », qui consiste à donner un nom aux nouveau-nés, est perpétuée depuis des années dans des pays d’Afrique de l’Ouest comme le Sénégal et la Gambie.
Cette cérémonie, qui mêle culture islamique et traditions locales, est organisée sept jours après la naissance.
La cérémonie, à laquelle assistent les aînés de la famille, les voisins et les chefs religieux, commence par le rasage des cheveux du bébé, et c’est l’attribution d’un nom au bébé qui constitue le moment le plus significatif.
Le nom choisi par le père, la mère, les aînés de la famille et les chefs religieux est annoncé au moyen de prières.
Au cours de la cérémonie d’attribution du nom, les imams prient pour que le bébé soit en bonne santé et qu’il ait une vie épanouie.
Dans le cadre de Ngente, un sacrifice aqiqa est également organisé. La viande de l’animal sacrifié est ensuite distribuée aux invités et aux personnes dans le besoin.
Après le repas servi aux invités, de la musique locale est jouée et une fête est organisée.
Le Ngente est considéré comme un devoir religieux, mais aussi comme un événement important qui rassemble la communauté.
Pratiquée par différents groupes ethniques tels que les Mandinka, les Wolof, les Fulani ou encore les Jola en Gambie, cette cérémonie peut être adaptée aux caractéristiques culturelles de chaque communauté.
Le Ngente est un rituel important au cours duquel le nouveau-né est reconnu comme faisant partie de la communauté dans son ensemble, et pas seulement de la famille.
Cette tradition séculaire perdure dans la société gambienne moderne.
La cérémonie du Ngente continue d’exister en tant que reflet des croyances religieuses et en tant qu’héritage culturel important qui renforce la cohésion sociale.
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