État de santé du Dr Masra Suscite l’inquiétude

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État de santé du Dr Masra Suscite l'inquiétude
État de santé du Dr Masra Suscite l'inquiétude

Africa-Press – Tchad. Dans une déclaration publiée ce samedi sur la page Facebook des Transformateurs, le secrétaire général du parti, Dr Tog-Yeum Nagorngar, a donné des nouvelles préoccupantes de l’état de santé du président du parti, Dr Masra Succès, détenu depuis 44 jours et en grève de faim depuis quatre jours.

« Le président ne se porte pas bien. Un homme qui ne mange pas, ne boit pas et ne prend pas ses médicaments ne peut être en bonne santé. Physiquement, il est faible et fatigué, mais reste très alerte et déterminé à mener ce combat pour la justice et le peuple tchadien », a-t-il déclaré.

Dr Tog-Yeum Nagorngar rappelle que cette grève de faim, entamée pour dénoncer les injustices subies par le peuple tchadien, fragilise davantage la santé du leader politique. Selon Dr Nagorngar, les autorités empêchent tout accès au président, y compris à son médecin personnel, malgré la détérioration de son état. « Aucun membre de la direction des Transformateurs n’a pu le visiter depuis plus de deux semaines. Il y a une volonté délibérée d’entraver les visites », a-t-il dénoncé, alertant sur le risque d’une aggravation rapide de la situation.

Le parti appelle à une mobilisation générale et tient les autorités responsables de tout ce qui pourrait arriver à leur leader. Le vice-président Sitack, lui, a fustigé les violations des droits humains et les obstacles à l’accès à la justice, rappelant que la Constitution tchadienne et les conventions internationales garantissent le droit à la défense et aux soins médicaux. « Même un condamné à mort a des droits. Pourquoi un homme présumé innocent est-il traité ainsi? », s’est-il indigné, exigeant une confrontation judiciaire immédiate pour faire la lumière sur les accusations portées contre Dr Masra.

Les Transformateurs interpellent également enfin la communauté internationale, notamment la France et l’Union européenne, pour qu’elles dénoncent ces violations des droits humains. « Où sont les défenseurs des libertés fondamentales? Les droits de l’homme sont universels », a martelé Sitack, appelant à la fin des humiliations et des restrictions de liberté au Tchad.

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