Africa-Press – Tchad. Ce vendredi 11 juillet 2025, le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable du Tchad et l’ONG Sahara Conservation ont signé une convention visant à préserver et gérer durablement la Réserve de Ouadi Rimé-Ouadi Achim, un trésor écologique et culturel du pays.
Cet accord ambitionne de mettre en place un modèle de gestion adapté, basé sur trois axes: la protection des écosystèmes, l’implication des communautés locales et la recherche de financements durables. Ce modèle, inspiré de pratiques approuvées au Tchad et en Afrique, vise à concilier rigueur scientifique, participation communautaire et efficacité opérationnelle, tout en tenant compte de la richesse biologique et des dynamiques humaines de la réserve.
« Cet accord garantit une gestion à long terme avec des responsabilités claires et une gouvernance dédiée », a déclaré John Newby, conseiller principal de Sahara Conservation. Selon lui, la conservation ne peut pas être isolée des aspirations humaines. La gestion durable de la réserve devra contribuer à améliorer les conditions de vie des populations à travers l’éducation, l’amélioration de la santé, l’écotourisme, la gestion et l’utilisation raisonnée des ressources, et la valorisation des savoirs traditionnels.
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Le ministre Hassan Bakhit Djamous a, quant à lui, salué l’engagement de l’ONG et appelé à une mobilisation collective pour faire de la réserve un modèle de gestion participative. « Ensemble, nous pouvons préserver la biodiversité tout en soutenant le développement des communautés pour un Tchad plus résilient », a-t-il affirmé.
Il faut noter que, située dans la région du Batha, la Réserve de Ouadi Rimé-Ouadi Achim, créée en 1969, s’étend sur 77 950 km2 et abrite des espèces emblématiques comme l’oryx algazelle et l’addax.
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