FMI Approuve Accord FEC de 48 Mois Pour Tchad

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FMI Approuve Accord FEC de 48 Mois Pour Tchad
FMI Approuve Accord FEC de 48 Mois Pour Tchad

Africa-Press – Tchad. Ce programme de financement de 48 mois soutiendra les objectifs du Plan national de développement 2025-2030 des autorités en garantissant la viabilité budgétaire, en créant une marge de manœuvre budgétaire pour des projets de développement clés, en augmentant les dépenses sociales ciblées et en améliorant la gouvernance et le climat des affaires. Il contribuera également à répondre aux besoins de la balance des paiements du Tchad à un moment où les pressions financières sont vives.

L’accord au titre de la FEC devrait catalyser des financements extérieurs supplémentaires de la part des partenaires au développement.

Washington, DC: Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé aujourd’hui un accord ECF de 48 mois en faveur du Tchad, d’un montant de 455,65 millions de DTS (environ 625 millions de dollars EU, soit 325 % de la quote-part du pays), afin de soutenir les réformes économiques et structurelles des autorités et de répondre aux besoins prolongés du pays en matière de balance des paiements. La décision du Conseil d’administration permet un premier décaissement immédiat de 28,04 millions de DTS (environ 38,5 millions de dollars EU).

Le nouvel accord soutient les objectifs du Plan national de développement 2025-2030 des autorités à travers trois piliers principaux. Premièrement, il visera à garantir une politique budgétaire durable et à créer une marge de manœuvre budgétaire pour financer des projets de développement clés. Deuxièmement, le programme vise à soutenir les objectifs d’inclusion des autorités, notamment par une augmentation des dépenses sociales ciblées afin d’améliorer les résultats en matière de développement. Troisièmement, le programme contribuera à améliorer la gouvernance et le climat des affaires afin de créer les conditions d’une croissance économique plus équilibrée et plus forte. Le programme contribuera également à l’effort régional visant à assurer la stabilité extérieure de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) en répondant aux besoins de financement de la balance des paiements du Tchad à un moment où le pays est confronté à des pressions financières importantes liées à la volatilité des prix du pétrole, à une crise sans précédent en matière de réfugiés et de sécurité alimentaire, dans un contexte de diminution de l’aide des bailleurs de fonds et de resserrement continu du financement.

À l’issue des discussions du Conseil d’administration, M. Clarke, directeur général adjoint et président, a fait la déclaration suivante: « Le Tchad est confronté à des défis considérables liés aux chocs humanitaires, climatiques et sécuritaires, aggravés par la volatilité des prix du pétrole et la baisse de l’aide publique au développement. Ces facteurs ont accru les besoins de la balance des paiements, mis à rude épreuve les finances publiques et intensifié les pressions sociales et humanitaires, en particulier avec l’afflux sans précédent de réfugiés en provenance du Soudan.

« Le programme des autorités, soutenu par un nouvel accord quadriennal dans le cadre de la Facilité élargie de crédit, vise à répondre aux besoins en matière de balance des paiements, à assurer la stabilité macroéconomique et à soutenir une croissance inclusive. Ce programme repose sur trois piliers: garantir la viabilité budgétaire tout en créant une marge de manœuvre budgétaire pour les projets de développement ; accroître les dépenses sociales ciblées afin de lutter contre la pauvreté généralisée ; et renforcer la gouvernance et le climat des affaires afin de favoriser le développement du secteur privé.

« La mise en œuvre résolue des réformes budgétaires sera essentielle pour créer une marge de manœuvre budgétaire permettant la mise en œuvre du Plan national de développement tout en garantissant la viabilité. À cet égard, il sera important de mobiliser les recettes non pétrolières, notamment par des augmentations ciblées des impôts, la rationalisation des exonérations fiscales et la numérisation de l’administration fiscale. Il faudra également s’efforcer de contenir les dépenses non prioritaires en rationalisant la masse salariale, en réduisant le recours aux procédures de dépenses d’urgence et en renforçant la gestion des finances publiques et la transparence budgétaire.

Les réformes visant à renforcer l’inclusion sociale et la gouvernance sont essentielles pour favoriser une croissance économique plus forte et plus équilibrée. À cet égard, les projets des autorités visant à étendre l’identification biométrique et le registre social unifié sont essentiels pour assurer une protection sociale efficace. Des réformes de la gouvernance, notamment dans le secteur pétrolier, sont nécessaires pour renforcer la transparence et la responsabilité. La demande des autorités concernant un diagnostic de la gouvernance par le FMI/.

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