Africa-Press – Tchad. L’association « Ensemble nous pouvons » a fait, ce samedi, 4 décembre, une campagne de sensibilisation sur les conséquences de la déscolarisation des filles. C’est au sein du CEG de Ngonba que l’activité a eu lieu. « Le mariage d’accord, mais l’école d’abord ».
C’est sous ce slogan que l’Association « Ensemble nous pouvons », a lancé sa campagne de sensibilisation contre la déscolarisation des filles, ce samedi 4 décembre, au CEG de Ngonba, à travers une causerie-débat. Cette causerie-débat a été un moment de partage d’expériences mais aussi de connaissances.
Le slogan « Le mariage d’accord, mais l’école d’abord » rime bien avec les préoccupations du gouvernement, surtout celles du ministère de l’Education qui indique dans un rapport en 2015 que le mariage constitue plus de 84%, la raison majeure de l’abandon scolaire des filles.
Pour le président de l’Association « Ensemble nous pouvons », Sinyabé Sindeu Dama, l’objectif de cette causerie-débat, c’est d’échanger avec les élèves, afin de les amener à prendre conscience de leur droit à l’éducation.
Durant plus d’une heure, le panel composé de Memti Kemro, étudiante en communication et élève-enseignante, Allahdiguim Jean Florent, enseignant et présentateur télé et d’Altolnan Évra, enfant parlementaire, a épilogué sur les conséquences de la déscolarisation des filles, qui sont : la pauvreté, l’ignorance, la délinquence, la prostitution…
Pourtant, précise Allahdiguim Jean Florent, « l’envoi et le maintien des filles à l’école relève des devoirs des parents ». la rencontre fut une occasion pour les élèves du CEG de Ngonba de poser des question d’éclaircissement sur leurs droits en tant qu’enfant.
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