Africa-Press – Tchad. Les membres de la Cour des comptes ont eu ce 17 avril une rencontre avec l’équipe dirigeante du Centre hospitalo-universitaire la Renaissance et sa tutelle. Il était question de discuter des modalités pratiques de la mission d’audit de performance dudit Centre.
Le contrôle se fait de « façon écrite, secrète, contradictoire, sur pièce et sur place. En tant qu’institution supérieure de contrôle, la Cour a l’obligation d’exercer sa mission avec professionnalisme », assure d’emblée Zara Ibrahim Mahamat Itno, présidente de la Cour des comptes et présidente de la Chambre de contrôle et d’audit.
Zara Ibrahim Mahamat Itno justifie le choix du CHU la Renaissance pour cet audit. « Les travaux que nous faisons sont censés avoir un impact sur la vie du citoyen, d’améliorer sa vie. Les deux secteurs à savoir la santé et l’éducation sont systématiquement programmés dans nos missions de contrôle. En dehors d’être des membres de la Cour des comptes, on est aussi des utilisateurs du service public. Plus c’est un service qui est à la hauteur, plus ça fait la fierté de tous les citoyens tchadiens », appuie-t-elle.
Dr Daoud Salim Mahamat, directeur général du CHU la Renaissance, se dit prêt, dans la mesure du possible, à mettre à la disposition de la Cour toutes les informations pour la réussite de la mission. Ce qui a même déjà commencé. « Notre équipe est prête à collaborer. Cet audit nous permettra de savoir ce qui a été fait sous la direction des anciens gestionnaires français de l’hôpital et aussi de relever d’éventuelles anomalies depuis qu’il est géré par des Tchadiens courant 2022 pour améliorer nos performances », affirme-t-il.
Cet audit pilote (2019-2024) du CHU la Renaissance entre dans le cadre du Projet d’appui à la mise en œuvre du mandat des Institutions supérieures de contrôle (ISC). Il est financé par la Banque africaine de développement (BAD).
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