Prévention des addictions : l’Université d’Ati se mobilise pour la santé cérébrale des étudiants

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Prévention des addictions : l’Université d’Ati se mobilise pour la santé cérébrale des étudiants
Prévention des addictions : l’Université d’Ati se mobilise pour la santé cérébrale des étudiants

Africa-Press – Tchad. Dans une démarche de sensibilisation et de responsabilisation des jeunes face aux dangers des substances addictives, l’Université des Sciences et de Technologie d’Ati a organisé, ce 3 avril 2025, une conférence-débat sur le thème: « La santé cérébrale et l’impact des substances addictives en milieu universitaire ».

Placée sous le haut patronage du président de l’université, cette rencontre a réuni enseignants, étudiants ainsi que des professionnels de la santé. La conférence a été animée par Dr Nonmarmbaye Renaud, expert en neurosciences, qui a su allier rigueur scientifique et pédagogie accessible.

À travers cet événement, l’université a souhaité alerter sur les conséquences souvent méconnues de la consommation de substances addictives comme l’alcool, le tabac, les drogues illicites ou encore les médicaments détournés sur le cerveau, en particulier chez les jeunes adultes, dont le système neurologique est encore en développement.

Dr Nonmarmbaye Renaud a mis en lumière les effets néfastes de ces substances sur la concentration, la mémoire, les capacités de prise de décision, tout en soulignant leur lien avec la dépression, l’anxiété et certains troubles du comportement. Il a également rappelé que le contexte universitaire, marqué par des exigences académiques fortes et des pressions sociales, est souvent propice à l’expérimentation et parfois à la dépendance.

« Il est essentiel que les étudiants prennent conscience des risques et développent des mécanismes de résilience. La prévention passe par l’information, mais aussi par un accompagnement psychologique et social », a-t-il affirmé.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de l’université de promouvoir un environnement sain, inclusif et bienveillant. À l’issue des échanges, plusieurs recommandations ont été formulées, parmi lesquelles la mise en place de cellules d’écoute, l’organisation régulière de campagnes de sensibilisation, et le renforcement du dialogue entre étudiants et encadrants.

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