Africa-Press – Togo. La capitale togolaise a vibré au rythme envoûtant de la danse traditionnelle lors de la troisième édition du Festival la Nuit de l’Indépendance, du 25 au 27 avril dernier. Organisé par Le Ballet Sitsope en collaboration avec Samrt House Technology et l’Union des Ballet du Togo (UBATO), cet événement culturel majeur avait pour thème: « la danse traditionnelle, mon soubassement et ma passion ».
Cinq groupes de ballet, à savoir « Zomableo », « Zondede », « Adepoma », « Sea never drie », et « Noulanyo », se sont réunis dans le cadre de cette célébration visant à mettre en lumière le riche patrimoine culturel du Togo et à commémorer le 64e anniversaire de son accession à l’indépendance.
L’Association Adepoma a eu l’honneur d’inaugurer le festival avec une performance époustouflante. Les jeunes du centre ont enflammé la scène avec leur interprétation dynamique et maîtrisée de la danse « Adjogbo », suscitant l’admiration des spectateurs.
Ocloo Golovi, président du centre Adepoma, s’est exprimé avec satisfaction suite à la prestation de ses protégés: « Vous savez que ce sont des jeunes que nous prenons en charge dans le centre et que nous formons au ballet. Tous sont des élèves et ce n’est pas évident qu’ils puissent prester comme ça devant des personnalités, devant un public aussi nombreux. Mais ils l’ont fait et de la bonne manière. On ne peut que remercier Dieu pour cela. Je suis très émerveillé par leur prestation »
Au-delà des spectacles, le festival a également proposé des conférences-débats, des carnavals et d’autres activités culturelles, renforçant ainsi les échanges et la valorisation du patrimoine culturel togolais.
Fondé sur une initiative humanitaire et artistique, le centre Adepoma s’engage à soutenir les enfants défavorisés de Lomé. En offrant un refuge aux enfants des rues et en leur fournissant une formation au ballet ainsi qu’un accompagnement socio-éducatif, Adepoma contribue à offrir un avenir meilleur à ces jeunes vulnérables.
Situé dans le quartier de Nyékonakpoè, le centre Adepoma incarne une lueur d’espoir pour la jeunesse togolaise, en leur offrant non seulement une formation artistique, mais également les moyens de grandir dans des conditions dignes et propices à leur épanouissement.
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