Le Gabon et le Togo, une gouvernance copie collée

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Le Gabon et le Togo, une gouvernance copie collée
Le Gabon et le Togo, une gouvernance copie collée

Africa-Press – Togo. Je me souviens que dans l’affaire Kpatcha, certains officiers supérieurs de l’ethnie Kabyè ont voulu en finir avec les Gnassingbé mais ce sont d’autres encore de Pya qui ont fait des pieds et des mains pour éteindre le feu. La raison évoquée par ces derniers: nous, les Kabyè risquons de perdre le pouvoir, donc s’il vous plaît laissez-les faire car c’est une affaire familiale. Voilà où nous en sommes aujourd’hui !

Au Gabon, le général Brice Nguema issu de l’ethnie Téké tout comme son cousin Ali Bongo, a déposé Ali Bongo qui voulait s’éterniser au pouvoir après plus de 50 ans de règne du père au fils. Au départ, certains officiers ont évoqué la possibilité de le déposer mais certains caciques de l’ethnie Téké des Bongo se sont opposés à cette idée. Mais finalement, le général Brice Nguema a attendu le bon moment pour prendre sa responsabilité en tant que patron de la garde républicaine et officier supérieur digne de son rang. En le déposant dites-nous en quoi l’ethnie Téké a-t-elle perdue le pouvoir ? Bien au contraire, le général ouvre la voie à plusieurs familles gabonaises d’aspirer à la magistrature suprême contrairement à une seule famille qui voulait régner comme des empereurs à la tête d’une République. Notez bien qu’au Togo, c’est aussi un cousin de la famille Gnassingbé qui est patron de la garde présidentielle du nom de Gnassingbé Malibada.

Pratiquement au Gabon comme au Togo, les officiers tremblent quand on prononce les noms des Bongo ou des Gnassingbé. Mais aujourd’hui, les officiers Gabonais ont compris qu’ils n’étaient rien. Il suffit, un beau matin de les mettre en résidence surveillée et c’est fini ils tombent comme des mangues mûres sur le sol.

Les longs règnes n’avantagent guère personne à part la minorité de gangsters qui met la majorité civile comme militaire en otage.

Le Gabon est en en train de renaître. Les nouvelles autorités militaires ouvrent la porte maintenant à tous les exilés et fils du Gabon de rentrer paisiblement dans leur pays. Des prisonniers politiques libérés. La démocratie n’est t-elle pas bonne ?

Ouro Malick

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