Togo : La reconstruction de la citoyenneté dans l’imaginaire collectif.

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Togo : La reconstruction de la citoyenneté dans l’imaginaire collectif.
Togo : La reconstruction de la citoyenneté dans l’imaginaire collectif.

Africa-Press – Togo. La sauvagerie du système cinquantenaire fait émerger des concepts, des théories comme des solutions miracles pour délivrer le Togo.

Quand une lutte dure , le romantisme n’existe pas à s’emparer des acteurs en lutte.

Le romantisme fait perdre le temps et crée des conflits inutiles.

Maintenant revenons à notre sujet. Pourquoi avons-nous jugé bon de mettre la lumière sur l’émergence du concept “ citoyen ou la lutte citoyenne ” dans le champ politique ?

En écoutant le togolais parler aujourd’hui vous en déduisez ceci: « le problème ou le mal absolu du Togo, ce sont les partis politiques ou les leaders des partis politiques ».

Ce qui fait qu’actuellement les interventions publiques de certains jeunes, artistes, influenceurs , tiktokeurs font croire que pour développer le Togo on a plus besoin de la politique, il faut s’attaquer aux partis politiques et à leurs leaders ou ils faut se moquer d’eux.

Si on a quelque chose à dire , revendiquer il faut s’en prendre aux collaborateurs de Gnassingbé Faure ce sont eux qui sabotent le travail du fils de Gnassingbé Eyadéma.

Ces togolais trouvent que Gnassingbé Faure est un moindre mal, et eux c’est pour soutenir sa politique.

Ces togolais ce sont des gens de 1990 , 1995 , 2000, 2005. Aujourd’hui ils sont la majorité de la population togolaise.

C’est l’état psychologique de cette jeunesse togolaise.

Ces jeunes croient dur comme fer , qu’ils peuvent s’en sortir ou réussir au Togo en disant des choses, posant des actes qui répondent aux humeurs de Gnassingbé Faure.

Et pour eux tant que leurs discours et actes ne vont pas inquiéter la politique du fils de Gnassingbé Eyadéma, leurs affaires vont bien marcher et ils vont pouvoir réussir tranquillement.

Et quand ils rencontrent des difficultés, ce sont les collaborateurs qui sont autour de Gnassingbé Faure.

Après plus de 32 ans de lutte ouverte pour la fin de la gouvernance de minorité, de corruption, du néocoloniale certains leaders d’opinion pensant aider le peuple, ont conçu une communication politique qui vise exclusivement les partis politiques et leurs leaders.

Les éléments de langage de cette communication salvatrice sont: « arrêtés inutilement, tué pour rien , à l’abattoir, les enfants des opposants sont à l’abri , les opposants ne pensent qu’à leurs intérêts, les opposants prennent l’argent chez Gnassingbé Faure, les opposants sont des corrompus, les opposants n’ont pas de stratégie, les togolais ont trop donné, le problème du Togo c’est spirituel, seul DIEU le fera , le problème du Togo c’est la France, seul quelqu’un venant du clan Gnassingbé peut libérer le Togo… »

Pour ces leaders d’opinion, la solution aujourd’hui c’est:

La lutte citoyenne

Le patriotisme

Le panafricanisme

Les éléments de langage qu’ils utilisent pour le développement de leur idéologie politique de la lutte citoyenne, le patriotisme, le panafricanisme n’inquiètent pas le clan Gnassingbé ; mais ils s’en prennent aux partis politiques et à leurs leaders.

Ce qui fait qu’à l’heure actuelle quand il y a un fait injuste, arbitraire nous n’avons plus d’indignation collective pour dire non ça suffit maintenant. Car la réaction collective du peuple dépend de la manière dont les leaders d’opinion construisent l’opinion publique.

Les enseignants sont injustement arrêtés et jetés en prison. D’autres sont licenciés. Là il ne s’agit pas des partis politiques, politiciens.

Mais nous n’avons pas eu une mobilisation citoyenne autour des enseignants.

Les organisations syndicales n’ont pas pu se mobiliser pour dire non aux injustices des enseignants de SET ( Syndicat des Enseignants du Togo).

Nous avons vu des influenceurs qui sont jetés en prison. Ceux qui les suivaient sur leur réseau social n’ont pas pu se mobiliser. Le nombre de vues qui leur donnent de la notoriété numérique n’est pas devenu un soutien effectif.

Des journalistes aussi sont arrêtés. De même que les activistes.

Ce ne sont pas les partis politiques. Mais il n’y avait pas eu de mobilisation.

Au moment où on parle de la lutte citoyenne, paradoxalement c’est en cette période que quand quelque chose arrive aux acteurs non politiques , nous avons du mal à nous mobiliser instantanément pour dire non à l’injustice, l’arbitraire.

Quel est alors l’intérêt à tout prix à chercher à opposer l’engagement des partis politiques et la lutte citoyenne ?

Nous pensons que par rapport aux 32 ans de lutte , la psychologie de la population togolaise d’aujourd’hui et la tendance à accepter, obéir le clan Gnassingbé sans contraintes.

C’est une erreur stratégique de chercher à opposer la lutte citoyenne et l’engagement des partis politiques.

Pour amener chaque togolais à s’engager comme des citoyens sur des faits de la société, nous n’avons pas besoin de s’en prendre d’abord aux partis politiques et à leurs leaders.

L’engagement citoyen, c’est agir pour les principes et valeurs qui sécurisent la vie collective et qui permettent d’avoir un environnement où chaque homme et femme peuvent développer librement son potentiel humain.

Si les partis politiques, les syndicats, les religieux, les journalistes, les artistes font une sortie ou posent des actes qui concernent les principes et valeurs qui fondent la société togolaise ou s’inscrivent dans la sacralité de la vie , nous devons en tant que citoyen se mobiliser instantanément.

Et cette mobilisation ce n’est pas pour le parti politique, le leader de parti politique, le syndicat, le religieux…qui appelle à l’action.

C’est pour les valeurs et principes que cette entité de la société met en lumière à travers sa démarche et sortie.

Lors du cheminement d’ensemble si les citoyens trouvent que la personne qui les a appelé pour défendre des principes et valeurs communs ne marche plus dans le sens de ses revendications.

Comme les togolais ont alors une conscience citoyenne , ils ne vont plus perdre leur temps pour une personne qui descend du train de la révolution. Mais ils vont poursuivre leur lutte.

Quand l’oppresseur sait qu’il ne peut plus distraire, créer la désorganisation des opprimés par la corruption du premier leader. Il ne va plus chercher à acheter les premiers leaders.

Si les leaders savent qu’une fois ils ne vont plus pouvoir défendre les principes communs , le peuple va les laisser et poursuivre tranquillement son chemin. Aucun leader n’ira plus ou n’osera même plus vendre une lutte.

Pour nous une lutte citoyenne c’est la capacité à armer mentalement le peuple à pouvoir défendre lui-même les principes et valeurs communs qui fondent la société.

Ainsi par nos discours et actes nous pouvons nourrir la conscience politique de chaque togolais. Grâce à leur culture politique, les togolais ne vont plus rester résignés, inactifs parce qu’un leader ou responsable se dévie des idéaux pour lesquels ils luttent ensemble.

Cette culture politique va permettre aussi à chaque togolais de ne pas se laisser distraire, détourner par un quelconque leader d’opinion, journaliste, activiste.

La lutte citoyenne ne peut pas être un engagement pour l’éradication des partis politiques et leurs leaders d’abord. Et après il faut mettre en place une organisation citoyenne pour prendre la relève.

Que va faire cette organisation citoyenne de substitution ?

Elle va faire aussi du porte à porte, des émissions radios , intervenir sur les médias et les réseaux sociaux, faire des meetings, des marches , des conférences, des commémorations de certaines journées historiques….

Des activités que faisaient les partis politiques.

En quoi le fait que ces activités, menées par une organisation citoyenne aura plus d’impacts que celles des partis politiques ?

Par rapport aux expériences de certaines tentatives du mouvement citoyen déjà sur le terrain au Togo.

La réaction de l’oppresseur n’est pas en fonction d’un parti politique ni un leader politique.

L’oppresseur a la même réaction quand il s’agit d’un simple citoyen, syndicat, religieux, un leader d’opinion, un journaliste, un artiste, un mouvement citoyen.

L’expérience et les faits politiques des autres pays nous amènent à dire que la lutte citoyenne que nous parlons c’est agir en tant qu’être humain, parce qu’un acte ou un discours porte atteinte à la vie humaine dans la société.

Ce n’est plus une question de la sous-traitance de son sort à un parti politique, un mouvement citoyen.

Ce n’est pas une question d’éradication des groupes de résistance notamment les partis politiques d’abord et laisser faire l’oppresseur commun.

Ce n’est pas une question de dresser l’opinion à voir les partis politiques comme le mal absolu et l’oppresseur comme le moindre mal.

Les 32 ans d’efforts pour faire du Togo , l’or de l’humanité nous permettent aujourd’hui de définir ce que peut être un engagement citoyen pour un pays libre et prospère.

C’est agir et parler pour créer un environnement socio-économico-politique qui va permettre aux différents groupes de pression et les agents de socialisation de pouvoir conjuguer leur énergie vers un objectif commun qui est la libération du Togo dans la main de la minorité néocoloniale.

C’est permettre aux différents groupes de résistance qui existent de comprendre que chacun va rapidement atteindre son objectif en travaillant pour compléter, renforcer les actions des uns et des autres.

C’est permettre aux différents groupes de résistance qui se battent pour le peuple de relativiser leur différend envers les uns et les autres et de comprendre que leur divergence n’est qu’une question de la forme et des éléments de langage et qu’au fond eux tous souhaitent la même chose.

C’est encourager un échange courtois sur les points de désaccord et le travail ensemble sur des objectifs à se fixer.

C’est la capacité à amener les différents groupes de résistance qui existent à comprendre que leurs discours et actes doivent prendre en compte les questions:

La récupération des piliers du pouvoir

Les alliés potentiels

Si chaque groupe de résistance revoit ses éléments de langage dans sa communication , chacun peut briller sans chercher à éteindre d’abord la lumière de l’autre. Et sur le champ politique de la libération; les groupes de résistance vont être comme des étoiles pour guider l’action de chaque citoyen pour le Togo l’or de l’humanité.

L’engagement citoyen c’est de créer un climat qui permet aux différents groupes de résistance de travailler pour un Togo libre et prospère sans se quereller entre eux-mêmes d’abord. Car chacun grâce aux éléments de langage utilisés par l’autre, voit un allié potentiel, un soutien concret dans la réalisation de son objectif.

L’engagement citoyen c’est d’amener les groupes de pression, les agents de socialisation à faire une rupture avec la pensée collective qui renforce la dictature et à commencer par utiliser les éléments de langage qui vont pouvoir aider chaque togolais à œuvrer dans son secteur pour le Togo l’or de l’humanité.

Mais le raccourci qui consiste à transformer l’engagement citoyen en un procès de partis politiques et leurs leaders est juste un jeu de substitution de ces derniers pour paraître aussi dans les médias et chez le togolais comme le sauveur du peuple.

Alors que le concept de l’engagement citoyen nous oblige à amener chaque togolais à comprendre que la seule personne qui peut le sauver, c’est lui-même.

L’engagement citoyen nous demande simplement de reconstruire la conscience togolaise avec des éléments de langage qui vont pouvoir permettre à tout togolais sans exception aucune de pouvoir faire quelque chose dans son secteur pour le Togo l’or de l’humanité.

L’engagement citoyen, c’est la mise à mort de la pensée ancienne source de conflits et d’incompréhensions pour l’émergence du citoyen nouveau acteur de la liberté et de la prospérité collective.

Nous sommes une génération de résultats positifs.

La victoire est la nôtre maintenant.

fovi katakou ( b-a-b-a, RAL)

Nature-Homme-Société#Milawoe

#LeChangementCestMaintenant

LA RECONSTRUCTION DE LA CITOYENNETÉ DANS L’IMAGINAIRE COLLECTIF

La sauvagerie du système cinquantenaire fait émerger des concepts, des théories comme des solutions miracles pour délivrer le Togo.

Quand une lutte dure , le romantisme n’existe pas à s’emparer des acteurs en lutte.

Le romantisme fait perdre le temps et crée des conflits inutiles.

Maintenant revenons à notre sujet. Pourquoi avons-nous jugé bon de mettre la lumière sur l’émergence du concept “ citoyen ou la lutte citoyenne ” dans le champ politique ?

En écoutant le togolais parler aujourd’hui vous en déduisez ceci: « le problème ou le mal absolu du Togo, ce sont les partis politiques ou les leaders des partis politiques ».

Ce qui fait qu’actuellement les interventions publiques de certains jeunes, artistes, influenceurs , tiktokeurs font croire que pour développer le Togo on a plus besoin de la politique, il faut s’attaquer aux partis politiques et à leurs leaders ou ils faut se moquer d’eux.

Si on a quelque chose à dire , revendiquer il faut s’en prendre aux collaborateurs de Gnassingbé Faure ce sont eux qui sabotent le travail du fils de Gnassingbé Eyadéma.

Ces togolais trouvent que Gnassingbé Faure est un moindre mal, et eux c’est pour soutenir sa politique.

Ces togolais ce sont des gens de 1990 , 1995 , 2000, 2005. Aujourd’hui ils sont la majorité de la population togolaise.

C’est l’état psychologique de cette jeunesse togolaise.

Ces jeunes croient dur comme fer , qu’ils peuvent s’en sortir ou réussir au Togo en disant des choses, posant des actes qui répondent aux humeurs de Gnassingbé Faure.

Et pour eux tant que leurs discours et actes ne vont pas inquiéter la politique du fils de Gnassingbé Eyadéma, leurs affaires vont bien marcher et ils vont pouvoir réussir tranquillement.

Et quand ils rencontrent des difficultés, ce sont les collaborateurs qui sont autour de Gnassingbé Faure.

Après plus de 32 ans de lutte ouverte pour la fin de la gouvernance de minorité, de corruption, du néocoloniale certains leaders d’opinion pensant aider le peuple, ont conçu une communication politique qui vise exclusivement les partis politiques et leurs leaders.

Les éléments de langage de cette communication salvatrice sont: « arrêtés inutilement, tué pour rien , à l’abattoir, les enfants des opposants sont à l’abri , les opposants ne pensent qu’à leurs intérêts, les opposants prennent l’argent chez Gnassingbé Faure, les opposants sont des corrompus, les opposants n’ont pas de stratégie, les togolais ont trop donné, le problème du Togo c’est spirituel, seul DIEU le fera , le problème du Togo c’est la France, seul quelqu’un venant du clan Gnassingbé peut libérer le Togo… »

Pour ces leaders d’opinion, la solution aujourd’hui c’est:

La lutte citoyenne

Le patriotisme

Le panafricanisme

Les éléments de langage qu’ils utilisent pour le développement de leur idéologie politique de la lutte citoyenne, le patriotisme, le panafricanisme n’inquiètent pas le clan Gnassingbé ; mais ils s’en prennent aux partis politiques et à leurs leaders.

Ce qui fait qu’à l’heure actuelle quand il y a un fait injuste, arbitraire nous n’avons plus d’indignation collective pour dire non ça suffit maintenant. Car la réaction collective du peuple dépend de la manière dont les leaders d’opinion construisent l’opinion publique.

Les enseignants sont injustement arrêtés et jetés en prison. D’autres sont licenciés. Là il ne s’agit pas des partis politiques, politiciens.

Mais nous n’avons pas eu une mobilisation citoyenne autour des enseignants.

Les organisations syndicales n’ont pas pu se mobiliser pour dire non aux injustices des enseignants de SET ( Syndicat des Enseignants du Togo).

Nous avons vu des influenceurs qui sont jetés en prison. Ceux qui les suivaient sur leur réseau social n’ont pas pu se mobiliser. Le nombre de vues qui leur donnent de la notoriété numérique n’est pas devenu un soutien effectif.

Des journalistes aussi sont arrêtés. De même que les activistes.

Ce ne sont pas les partis politiques. Mais il n’y avait pas eu de mobilisation.

Au moment où on parle de la lutte citoyenne, paradoxalement c’est en cette période que quand quelque chose arrive aux acteurs non politiques , nous avons du mal à nous mobiliser instantanément pour dire non à l’injustice, l’arbitraire.

Quel est alors l’intérêt à tout prix à chercher à opposer l’engagement des partis politiques et la lutte citoyenne ?

Nous pensons que par rapport aux 32 ans de lutte , la psychologie de la population togolaise d’aujourd’hui et la tendance à accepter, obéir le clan Gnassingbé sans contraintes.

C’est une erreur stratégique de chercher à opposer la lutte citoyenne et l’engagement des partis politiques.

Pour amener chaque togolais à s’engager comme des citoyens sur des faits de la société, nous n’avons pas besoin de s’en prendre d’abord aux partis politiques et à leurs leaders.

L’engagement citoyen, c’est agir pour les principes et valeurs qui sécurisent la vie collective et qui permettent d’avoir un environnement où chaque homme et femme peuvent développer librement son potentiel humain.

Si les partis politiques, les syndicats, les religieux, les journalistes, les artistes font une sortie ou posent des actes qui concernent les principes et valeurs qui fondent la société togolaise ou s’inscrivent dans la sacralité de la vie , nous devons en tant que citoyen se mobiliser instantanément.

Et cette mobilisation ce n’est pas pour le parti politique, le leader de parti politique, le syndicat, le religieux…qui appelle à l’action.

C’est pour les valeurs et principes que cette entité de la société met en lumière à travers sa démarche et sortie.

Lors du cheminement d’ensemble si les citoyens trouvent que la personne qui les a appelé pour défendre des principes et valeurs communs ne marche plus dans le sens de ses revendications.

Comme les togolais ont alors une conscience citoyenne , ils ne vont plus perdre leur temps pour une personne qui descend du train de la révolution. Mais ils vont poursuivre leur lutte.

Quand l’oppresseur sait qu’il ne peut plus distraire, créer la désorganisation des opprimés par la corruption du premier leader. Il ne va plus chercher à acheter les premiers leaders.

Si les leaders savent qu’une fois ils ne vont plus pouvoir défendre les principes communs , le peuple va les laisser et poursuivre tranquillement son chemin. Aucun leader n’ira plus ou n’osera même plus vendre une lutte.

Pour nous une lutte citoyenne c’est la capacité à armer mentalement le peuple à pouvoir défendre lui-même les principes et valeurs communs qui fondent la société.

Ainsi par nos discours et actes nous pouvons nourrir la conscience politique de chaque togolais. Grâce à leur culture politique, les togolais ne vont plus rester résignés, inactifs parce qu’un leader ou responsable se dévie des idéaux pour lesquels ils luttent ensemble.

Cette culture politique va permettre aussi à chaque togolais de ne pas se laisser distraire, détourner par un quelconque leader d’opinion, journaliste, activiste.

La lutte citoyenne ne peut pas être un engagement pour l’éradication des partis politiques et leurs leaders d’abord. Et après il faut mettre en place une organisation citoyenne pour prendre la relève.

Que va faire cette organisation citoyenne de substitution ?

Elle va faire aussi du porte à porte, des émissions radios , intervenir sur les médias et les réseaux sociaux, faire des meetings, des marches , des conférences, des commémorations de certaines journées historiques….

Des activités que faisaient les partis politiques.

En quoi le fait que ces activités, menées par une organisation citoyenne aura plus d’impacts que celles des partis politiques ?

Par rapport aux expériences de certaines tentatives du mouvement citoyen déjà sur le terrain au Togo.

La réaction de l’oppresseur n’est pas en fonction d’un parti politique ni un leader politique.

L’oppresseur a la même réaction quand il s’agit d’un simple citoyen, syndicat, religieux, un leader d’opinion, un journaliste, un artiste, un mouvement citoyen.

L’expérience et les faits politiques des autres pays nous amènent à dire que la lutte citoyenne que nous parlons c’est agir en tant qu’être humain, parce qu’un acte ou un discours porte atteinte à la vie humaine dans la société.

Ce n’est plus une question de la sous-traitance de son sort à un parti politique, un mouvement citoyen.

Ce n’est pas une question d’éradication des groupes de résistance notamment les partis politiques d’abord et laisser faire l’oppresseur commun.

Ce n’est pas une question de dresser l’opinion à voir les partis politiques comme le mal absolu et l’oppresseur comme le moindre mal.

Les 32 ans d’efforts pour faire du Togo , l’or de l’humanité nous permettent aujourd’hui de définir ce que peut être un engagement citoyen pour un pays libre et prospère.

C’est agir et parler pour créer un environnement socio-économico-politique qui va permettre aux différents groupes de pression et les agents de socialisation de pouvoir conjuguer leur énergie vers un objectif commun qui est la libération du Togo dans la main de la minorité néocoloniale.

C’est permettre aux différents groupes de résistance qui existent de comprendre que chacun va rapidement atteindre son objectif en travaillant pour compléter, renforcer les actions des uns et des autres.

C’est permettre aux différents groupes de résistance qui se battent pour le peuple de relativiser leur différend envers les uns et les autres et de comprendre que leur divergence n’est qu’une question de la forme et des éléments de langage et qu’au fond eux tous souhaitent la même chose.

C’est encourager un échange courtois sur les points de désaccord et le travail ensemble sur des objectifs à se fixer.

C’est la capacité à amener les différents groupes de résistance qui existent à comprendre que leurs discours et actes doivent prendre en compte les questions:

La récupération des piliers du pouvoir

Les alliés potentiels

Si chaque groupe de résistance revoit ses éléments de langage dans sa communication , chacun peut briller sans chercher à éteindre d’abord la lumière de l’autre. Et sur le champ politique de la libération; les groupes de résistance vont être comme des étoiles pour guider l’action de chaque citoyen pour le Togo l’or de l’humanité.

L’engagement citoyen c’est de créer un climat qui permet aux différents groupes de résistance de travailler pour un Togo libre et prospère sans se quereller entre eux-mêmes d’abord. Car chacun grâce aux éléments de langage utilisés par l’autre, voit un allié potentiel, un soutien concret dans la réalisation de son objectif.

L’engagement citoyen c’est d’amener les groupes de pression, les agents de socialisation à faire une rupture avec la pensée collective qui renforce la dictature et à commencer par utiliser les éléments de langage qui vont pouvoir aider chaque togolais à œuvrer dans son secteur pour le Togo l’or de l’humanité.

Mais le raccourci qui consiste à transformer l’engagement citoyen en un procès de partis politiques et leurs leaders est juste un jeu de substitution de ces derniers pour paraître aussi dans les médias et chez le togolais comme le sauveur du peuple.

Alors que le concept de l’engagement citoyen nous oblige à amener chaque togolais à comprendre que la seule personne qui peut le sauver, c’est lui-même.

L’engagement citoyen nous demande simplement de reconstruire la conscience togolaise avec des éléments de langage qui vont pouvoir permettre à tout togolais sans exception aucune de pouvoir faire quelque chose dans son secteur pour le Togo l’or de l’humanité.

L’engagement citoyen, c’est la mise à mort de la pensée ancienne source de conflits et d’incompréhensions pour l’émergence du citoyen nouveau acteur de la liberté et de la prospérité collective.

Nous sommes une génération de résultats positifs.

La victoire est la nôtre maintenant.

fovi katakou ( b-a-b-a, RAL)

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