Africa-Press – Togo. Ibrahima Maïga, la honte t’habite et désormais, elle te définit. Il faut être tombé bien bas pour oser, en 2025, publier un torchon aussi malhonnête que celui que tu viens de pondre. Il faut avoir renoncé à toute dignité, à toute mémoire, à toute vérité, pour oser insinuer que la résistance togolaise serait une création de la France, comme si le peuple togolais n’avait jamais existé avant que vos régimes se découvrent un nouveau frère dans Faure Gnassingbé.
Tu crois faire de l’analyse alors que tu ne fais que lécher les bottes d’un dictateur. Tu crois faire de la géopolitique alors que tu n’es qu’un agent de communication à deux sous en service commandé, payé avec l’argent volé au peuple togolais pour diffuser des mensonges. Tu veux nous faire croire que Faure Gnassingbé est aujourd’hui persécuté parce qu’il soutient l’AES? Mais depuis quand un dictateur, installé au pouvoir par un coup d’État militaire familial, qui a massacré des milliers de ses concitoyens, mériterait-il d’être blanchi sous prétexte qu’il n’a pas voté l’embargo contre ses voisins? Est-ce donc ça votre conception de la souveraineté: pardonner l’oppression tant qu’elle est noire et qu’elle parle fort contre Paris? Quelle misère d’esprit!
Non, Maïga. Tu ne trompes personne. Faure Gnassingbé n’est pas une victime. Il est l’un des derniers remparts de la Françafrique, le fruit pourri de 58 ans de complicité entre une oligarchie militaire et les puissances impérialistes. Tu étais où quand Bolloré contrôlait le port de Lomé? Quand l’armée française formait les tortionnaires togolais? Quand Macron l’invitait à dîner pendant que ses hommes tuaient des enfants dans les rues de Lomé, Mango ou Sokodé? C’est ce régime que tu veux laver de tous ses crimes, simplement parce qu’il a levé la main pour saluer le Sahel? Tu es si naïf ou si corrompu?
Et le plus grave, c’est que tu oses accuser notre peuple d’être manipulé. Tu oses dire que la révolte togolaise n’est pas authentique, comme si des dizaines de milliers de morts, d’exilés, de prisonniers, de vies brisées depuis 1963 ne suffisaient pas comme preuve de notre résistance. Tu es si loin de la réalité que tu balances des bêtises qui ne passeraient même pas la bouche d’un enfant de huit ans. Tu es en décalage complet avec la conscience togolaise, avec sa douleur, avec son éveil. Tu crois qu’il suffit de quelques vidéos bien montées et d’un article bidon pour manipuler un peuple qui a tenu tête à des chars, à des fusils, à des dictatures, à des traitres? Tu nous prends pour qui? Va jouer au penseur avec des enfants de maternelle, c’est ton niveau.
Et qu’on soit clairs: vous ne réussirez pas à diviser les peuples du Sahel et du Togo. Vous n’arriverez pas à briser notre fraternité parce que vos cerveaux pourris ont imaginé une guerre entre ceux qui souffrent des mêmes maux. Nous savons reconnaître nos frères, même quand la propagande veut nous les désigner comme ennemis. Ce ne sont pas vos récits tordus qui nous feront oublier notre solidarité. Ce ne sont pas vos petits deals avec des régimes moribonds qui feront taire notre colère.
Et à tous ceux qui, comme toi, servent de chiens de garde à l’oppression, sachez-le: vous subirez le même sort que les colons. Nous allons vous écraser comme nous avons écrasé les colons Français. Qu’importe votre couleur de peau. Qu’un oppresseur soit blanc ou noir, domestique ou étranger, il sera balayé. Ce continent ne supportera plus vos visages. Vous êtes des taches, des cicatrices qu’il faut arracher. Et nous allons le faire. Par la force de la vérité, la puissance de notre organisation et la détermination de notre jeunesse. Vous serez laminés, détruits, expulsés de nos vies et de nos mémoires. Parce que l’Afrique mérite mieux que des cafards déguisés en patriotes.
Cette génération, la nôtre, est celle de la rupture. Elle ne demande plus la permission. Elle n’implore plus. Et elle vous balayera, un à un.
Farida Bemba Nabourema
Citoyenne Africaine Désabusée!
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