Africa-Press – Togo. La Gendarmerie nationale a annoncé ce mercredi le démantèlement d’un réseau criminel présumé opérant dans la capitale et ses environs. Trois hommes de nationalité togolaise, identifiés comme A. Homefa, G. Fridot et A. Dosseh, ont été interpellés dans le cadre de cette affaire aux ramifications multiples.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le groupe ciblait principalement des habitations laissées inoccupées par leurs propriétaires, souvent des Togolais résidant à l’étranger. Une fois les lieux repérés, les suspects y pénétraient pour dérober des objets de valeur et des documents administratifs.
Ces pièces servaient ensuite à usurper l’identité des victimes ou à les escroquer, notamment via des plateformes numériques.
Deux membres du réseau, A. Homefa et G. Fridot, font face à des accusations bien plus graves. Ils sont suspectés d’avoir orchestré des agressions sexuelles sur de jeunes femmes et adolescentes.
Leur mode opératoire présumé reposait sur la création de faux profils sur les réseaux sociaux et les applications de messagerie, comme WhatsApp, avec des numéros étrangers. Après avoir gagné la confiance de leurs cibles, ils les attiraient dans des lieux isolés où elles étaient agressées.
Certaines scènes auraient été filmées, dans le but d’exercer un chantage sur les victimes. Six femmes ont, pour l’instant, été formellement identifiées.
Les investigations se poursuivent pour déterminer l’éventuelle implication d’autres individus et identifier d’autres victimes.
Dans son communiqué, la Gendarmerie nationale appelle la population à la vigilance face aux risques liés aux échanges virtuels et aux contacts anonymes. Elle invite toute personne disposant d’informations à se rapprocher des forces de l’ordre, soulignant l’importance de la coopération citoyenne dans la lutte contre l’insécurité.
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