URGENT : Grosse alerte sur un possible coup d’Etat au Cameroun

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URGENT : Grosse alerte sur un possible coup d'Etat au Cameroun
URGENT : Grosse alerte sur un possible coup d'Etat au Cameroun

Africa-Press – Cameroun. Le pire est craint dans les autres sphères politiques et institutionnelles du pays à l’instar de l’Assemblée nationale. En effet, Boris Bertolt tire la sonnette d’alarme sur un possible coup d’Etat à l’hémicycle. Lire ci-dessous ses propos sur la question.

« Le Président Paul BIYA, bien que soucieux de garder une certaine distance républicaine avec l’assemblée nationale, séparation des pouvoirs oblige, semble de plus en plus préoccupé par la gestion chaotique qui s’y est durablement installée.

Il est de notoriété publique que, depuis la législature en cours, cette assemblée, 2e institution de la république, est gérée comme une vulgaire boutique familiale.

En effet, on ne peut que constater qu’un coup d’état, en bonne et due forme, s’y est opéré. Le meneur de la junte puchiste n’est autre que, son neveu et beau-fils, le Directeur du Cabinet Boukar Abdourayim, communément appelé “Dircab”

Selon des sources proches dudit “Dircab”, il dit avoir rassuré une mission des services de renseignements de la Présidence de la République, venue spécialement s’enquérir sur les allégations relatives au dysfonctionnement de l’Assemblée Nationale.

Il leur a laissé entendre, dit-il, que toute la cabale dirigée contre le PAN et son serviteur qu’il est, est le fait de leurs adversaires politiques du grand nord et de ses frères ennemis du département du Mayo Sava. Ils ont, à leur tête, le Ministre Ibrahim Talba qui selon lui vise le poste de Premier Ministre, le Sultan de Mora, héritier de l’esprit des feus le Ministre Amadou Ali et Abba Boukar, Ancien maire, sans oublier Jean Baptiste Baskouda, membre du conseil constitutionnel, un alter ego du PAN de longue date.

En réalité, Cavaye n’est plus que l’ombre de lui-même. Il est instrumentalisé, comme un enfant, contre un bon nombre de ses collègues qui ne cadrent pas avec le moule taillé par le Dircab.

Gavé de champagne et de Heineken à longueur de journée, il n’a que quelques rares moments de lucidité. Il passe les longues périodes situées entre les sessions parlementaires au village à dormir en plein air dans son fauteuil, abandonnant l’Institution entre les mains de son neveu et beau-fils, le directeur du cabinet.

Le Dircab pour le convaincre de rejoindre son village Mada, immédiatement après les sessions, lui fait croire que c’est une recommandation insistante du Président Paul BIYA.

Ayant désormais le champ libre, le véritable Président de l’assemblée nationale ne se cache même plus, il initie et signe, quand et comme il veut, des actes administratifs et financiers au nom du Pan et même du Bureau de l’assemblée nationale, à l’aide des signatures imitées ou scannées.

Les marchés de gré à gré, les 4.9 fictifs et les travaux en régie surfacturés sont désormais la règle.

Les nominations des Directeurs, des conseillers techniques, des chargés de missions et des chargés d’études se font à tour de bras. Les postes stratégiques sont affectés aux fils et beaux-fils et “frères ” du village. Les autres postes sont vendus aux plus offrants. Des opérations juteuses qui expliquent cette inflation de postes de responsabilité, aussi excentriques qu’inutiles, créés de toute pièce.

Tel est le coup d’état mené, au su et au vu de toute la république, dans une institution clé de notre pays, sensée contribuer à la bonne gestion des affaires du Cameroun.

Prochainement, nous reviendrons avec de plus amples informations sur les mécanismes mis en place par le DIRCAB et ses acolytes pour prendre en otage l’assemblée au détriment des députés constamment humiliés et relégués au rang de simples spectateurs dans leur propre maison, par des fonctionnaires qui sont censés être à leur service » Boris Bertolt

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