Entretien routier : l’utilisation du Carboncor sud-africain annoncée au Cameroun dès 2023, en vue de réduire les coûts

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Entretien routier : l’utilisation du Carboncor sud-africain annoncée au Cameroun dès 2023, en vue de réduire les coûts
Entretien routier : l’utilisation du Carboncor sud-africain annoncée au Cameroun dès 2023, en vue de réduire les coûts

Africa-Press – Cameroun. Investir au Cameroun) – Selon le ministère des Travaux publics, l’entretien routier au Cameroun verra une innovation majeure au cours de l’année 2023, avec l’arrivée parmi les matériaux autorisés du produit sud-africain dénommé Carboncor. Il s’agit de l’un des cinq produits innovants dont l’utilisation dans les travaux d’entretien routier a été autorisée par le Premier ministre depuis le 19 avril 2016 (il y a plus de 6 ans, NDLR), par arrêté « mettant en vigueur le dossier-type d’appel d’offres spécialisé pour la passation des marchés d’entretien ou de réhabilitation des routes à l’aide des produits innovants ou non ».

Obtenu grâce au recyclage des déchets, le Carboncor, dont la fiabilité a été depuis longtemps confirmée par le Laboratoire national de Génie civil (Labogénie), permet le revêtement à froid de la chaussée. Dans les années 2010, il a été expérimenté avec succès sur un tronçon de la route Yaoundé-Afanoyo, dans la région du Centre du pays.

Selon les experts, en ayant la particularité de permettre le revêtement à froid de la chaussée, le Carboncor réduit considérablement les délais des travaux d’entretien des routes, et par conséquent les coûts globaux. De ce point de vue, ce produit peut contribuer à résorber le manque de financements qui plombe l’entretien routier au Cameroun depuis de nombreuses années.

Pour rappel, selon les données du ministère des Travaux publics, « le linéaire du réseau routier est passé de 55 000 km en 2010 à 121 873,93 km en 2021 (finalement actualisé à 121 884,7 km, NDLR), soit un accroissement de 121 %, sans accroissement correspondant des ressources d’entretien et de maintenance ». Fort de cette réalité, apprend-on de la même source, 48,86% du réseau routier du pays est « en bon ou moyen état de circulation, et 51,14% en mauvais état ».

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