Affaire Martinez Zogo : l’expertise des téléphones sauve Maxime Eko Eko

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Affaire Martinez Zogo : l’expertise des téléphones sauve Maxime Eko Eko
Affaire Martinez Zogo : l’expertise des téléphones sauve Maxime Eko Eko

Africa-Press – Cameroun. Le 29 avril prochain, l’affaire Martine Zogo sera évoquée pour la troisième fois devant le tribunal militaire de Yaoundé. Depuis la dernière audience, de nouveaux éléments ont émergé laissant croire à des lendemains meilleurs pour l’ancien Directeur Général de la Direction générale du renseignement extérieur (DGRE), Leopold Maxime Eko Eko. Les téléphones des principaux accusés de l’affaire d’assassinat du journaliste Martinez Zogo ont parlé.

Depuis le début de l’affaire, Maxime Eko Eko a clamé son innocence. Cité dans ce crime par son collaborateur le Lieutenant-colonel Justin Danwe qui le présente comme le principal commanditaire, l’ancien patron de la DGRE n’a quasiment aucun lien formel avec l’affaire. L’exploitation de son téléphone portable confirme ce qu’il a toujours soutenu.

Il n’était pas au courant du plan macabre.

« D’après les transcriptions de ses conversations, ce n’est que le 28 janvier qu’il commence à faire le lien entre l’arrestation de plusieurs de ses agents et la disparition de Martinez Zogo. Une découverte qu’il s’empresse de partager avec certains de ses contacts, dont « Me Ndi », ancienne directrice des affaires générale de la DGRE, et Galax Etoga, secrétaire d’État à la Défense. L’expert en conclut que « les activités relevées dans les téléphones de M. Eko Eko ne montrent pas son implication » dans ce qui s’est passé », rapporte le magazine Jeune Afrique qui dit avoir consulté le rapport d’expert.

Mais le juge d’instruction n’est pas convaincu de la non implication de Maxime Eko Eko dans l’affaire d’assassinat du journaliste Martinez Zogo. En effet sur les 17 personnes interpellées dans le cadre de l’affaire 13 font partie de son service. Des réunions pour planifier l’opération ont été tenues dans la salle où rien ne se fait sans l’accord du patron des lieux. Pour le juge d’instruction, Eko Eko ne saurait être étranger à cette opération organisée par ses hommes et avec les moyens de l’institution qu’il gère.

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