Africa-Press – Cameroun. Le Premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale s’appuie sur sa responsabilité, sa constance, pour expliquer qu’il n’est le pion de personne.
Au lendemain de l’élection présidentielle marquée par la contestation violente des résultats et des prises de position courageuses de part et d’autre, le candidat du PURS, Serge Espoir Matomba, réagit à des accusations. Non, « je ne suis le pion de personne. Je n’ai jamais été acheté. Je ne serais jamais, alors au grand jamais acheté », déclare le Premier secrétaire dans une vidéo. Le candidat malheureux à l’élection présidentielle qui a appelé au respect des institutions en période de tensions post-électorales et qui a rejeté la réaction de la France après la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel fait l’objet d’accusations. Des rumeurs et et allégations annoncent qu’il serait devenu le pion du régime, qu’il aurait « troqué ses convictions contre un milliards » de francs Cfa.
Dans sa réaction, l’homme politique rejette tout en bloc. Le grand conseiller à la Communauté urbaine de Douala rappelle qu’il est en politique « par conviction » et non « par calcul ». Il y est « pour servir » et non pas pour se servir. Il porte des idées, il ne cherche pas des faveurs. Il est mû par la responsabilité et manifeste dans la constance, sa conviction panafricaniste de construire un Cameroun souverain, indépendant, un pays qui se porte mieux. Et pour cela, l’homme politique ne s’aligne pas sur des prises de positions tendant à détruire.
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Il dit refuser « les émotions destructrices, la politique du vacarme qui ne bâtit pas ». Son choix selon lui est celui de « la vérité, le respect des institutions et le refus de la manipulation ». Serge Espoir Matomba a depuis le 28 octobre dernier, lendemain de la proclamation des résultats du scrutin par le Conseil constitutionnel, dénoncé les violences, destructions des écoles et autres biens publics et privés, décès de Camerounais, ainsi que la manipulation, des actes que son parti a trouvé injustifiables.
Une position que certains ont trouvé suspecte pour un candidat de l’opposition. Selon eux, il devrait se ranger du côté de la revendication au sortir d’une élection où il n’a récolté que 0,35% des suffrages et classé 9è sur 12 contre 0,56% et classé 8è sur 9 en 2018. Mais, réaffirmant sa position, le conseiller municipal à la mairie de Douala 4 reste optimiste quant à la suite des idées qu’ils porte, qui restent minoritaires aujourd’hui et qui pourront surprendre demain. En commençant par les élections législatives et municipales prévues en février 2026.
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