Africa-Press – CentrAfricaine. Après le champ solaire de Sakaï 1, Sakaï 2 se verra installée sur son champ, la centrale énergétique de 60 MW, une première en République centrafricaine sur financement de Global South Utilities Power Entreprises Investment (GSU) des Emirats Arabes-Unis.
La pose de la première pierre a eu lieu le jeudi 14 août sur le site de ladite centrale à Sakaï 2 en présence du Président de la République, de plusieurs autorités politiques centrafricaines et de la délégation du GSU conduite par son PDG Alil Al Shimmar.
La République centrafricaine avait fait face à de sérieuses difficultés dues aux multiples délestages, impactant sur les diverses activités quotidiennes que mènent les citoyens lambda. Cela joue aussi négativement sur le développement socioéconomique.
Pour pallier à ce problème, il faut renforcer les centrales énergétiques déjà existantes afin de réduire ce phénomène de coupure permettant aux citoyens de mener à bien ses activités régaliennes.
C’est dans ce sens que la République centrafricaine à travers la cellule stratégique d’orientation et de suivi des grands travaux et des investissements stratégiques, a signé une convention de partenariat bilatéral avec les Emirats Arabes-Unis, visant plusieurs domaines entre autres la construction d’une centrale énergétique de 60 MW financé par Global South Utilities Power Entreprises Investment (GSU) à hauteur de 90 millions de dollars.
Une occasion pour Pascal Bida-Koyagbélé, ministre des grands travaux de saluer le leadership du Président de la République Professeur Faustin Archange Touadera et de remercier les Emirats Arabes-Unis pour l’appui au développement sur plusieurs domaines.
« Ce projet d’embellir la ville à travers l’énergie émane de la révolution économique cantique du Président de la République. Je voudrai ici rendre un vibrant hommage au Président de la République pour avoir été un témoin privilégié pour son engagement dans ce combat afin que ce projet ainsi que plusieurs autres puissent voir le jour. Nous disons un grand merci à nos partenaires notamment le GSU des Emirats Arabes-Unis qui ont cru en nous et à notre pays pour s’engager dans ce partenariat combien important », a-t-il affirmé.
Pour Bertrand Arthur Piri, ministre de l’énergie, les résultats concernant le taux d’accès à l’électricité depuis l’accession à la magistrature suprême de l’Etat du Président Faustin Archange Touadera sont éloquents.
« conformément à vos instructions, le Premier ministre Chef du gouvernement m’a adressé une lettre de mission plaçant l’électrification des provinces au rang de priorité absolue. Et les résultats sont déjà éloquents, à Bangui, le taux d’accès à l’électricité qui était de 25 pour cent en 2016, ce taux est de 42 pour cent en 2025 ; en milieu rural, le taux d’accès à l’électricité était de 0,02 pour en 2016, ce taux est de 6 pour cent en 2025 », a-t-il rappelé.
Le de la République Faustin Archange Touadera a quant à lui, remercier les autorités émiraties et a profité pour rappeler les rencontres qui ont abouti audit projet.
« J’ai été aux Emirats Arabes-Unis pour discuter avec le Président et son vice à l’issue duquel, beaucoup de conventions ont été signées. Et sans tarder, les fruits commencent à murir. Je voudrai, au nom du peuple centrafricain, au nom du gouvernement et en mon propre, remercier les autorités émiraties pour cette coopération entre nos deux pays sans oublier le PDG de GSU qui pilote véritablement ce projet en tant que bras ouvrier du gouvernement émirati pour l’Afrique. Ce qui va relever le niveau de notre production énergétique, ce qui n’est pas encore suffisant, car la demande est énorme par rapport à nos populations pour leurs différents travaux et leur bien-être », a-t-il signifié.
Il faut rappeler que ce projet de construction est financé par le groupe Emirati Global South Utilities Power Entreprises Investment (GSU) à hauteur de 90 millions dollars et le délai d’exécution des travaux est de 8 mois.
Selon Alil Al Shimmar, PDG dudit groupe, plusieurs autres projets seront réalisés dans de différents domaines permettant le développement socioéconomique de la République centrafricaine.
Source: Ndjoni Sango
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