Africa-Press – CentrAfricaine. De nombreux chefs d’État ont confirmé leur présence au prochain sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie, organisé à Villers-Cotterêts, en France, les 4 et 5 octobre, et qui consacrera l’adhésion de cinq nouveaux pays.
Le 19e sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui se tiendra les 4 et 5 octobre à Villers-Cotterêts, au nord-est de Paris, devrait selon nos informations entériner la candidature de Phnom Penh (Cambodge) pour abriter le 20e sommet en 2026.
L’organisation y accueillera cinq nouveaux adhérents (dont l’Angola), alors que deux pays (dont le Ghana) verront leur statut élevé au rang de membre permanent.
L’AES persona non grata
Pour ce sommet, le premier organisé en France depuis 1991 et dont le thème principal sera l’emploi des jeunes (« Créer, innover et entreprendre en français »), le président Emmanuel Macron et la secrétaire générale Louise Mushikiwabo, qui se sont entretenus le 10 septembre à l’Élysée, ont invité la quasi-totalité des 54 États et régions membres, ainsi que les représentants des 34 associés et observateurs.
Seuls le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée, membres suspendus de l’OIF pour cause de coups d’État et de transition à durée indéterminée, n’ont pas été conviés (une évolution concernant la Guinée n’est cependant pas exclue d’ici au 4 octobre).
D’ores et déjà et selon nos informations, le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Camerounais Paul Biya, le Ghanéen Nana Akufo-Addo, l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema, l’Angolais João Lourenço, le Malgache Andry Rajoelina, le Gambien Adama Barrow et le Comorien Azali Assoumani ont annoncé leur participation.
Tout comme le Rwandais Paul Kagame et le RD Congolais Félix Tshisekedi (sous réserve, pour ce dernier, d’un désistement de dernière minute). Le Tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, le Centrafricain Faustin-Archange Touadéra et le Burundais Évariste Ndayishimiye n’avaient, eux, pas confirmé leur présence au 15 septembre.
L’appel de Macron à Sassou Nguesso
Le Tunisien Kaïs Saïed, dont le pays a accueilli le dernier sommet de l’OIF en 2022 à Djerba, fera-t-il le déplacement pour transmettre la présidence de l’organisation à son successeur Emmanuel Macron ? Rien n’est moins sûr, l’élection présidentielle en Tunisie devant se dérouler le 6 octobre, lendemain de la clôture du sommet. Parmi les chefs d’État dont l’absence devrait être remarquée figure celle du Congolais Denis Sassou Nguesso, pourtant habitué de ce genre de rendez-vous et qui compte tenir à Brazzaville, quelques jours avant celui de l’OIF, un sommet des pays forestiers africains. Emmanuel Macron, qui n’a pas désespéré de le convaincre, lui a téléphoné le 13 septembre.
Le Djiboutien Ismaïl Omar Guelleh a également fait savoir qu’il ne serait pas de la partie. Il sera très vraisemblablement remplacé par son ministre des Affaires étrangères, Mahamoud Ali Youssouf, en pleine campagne pour le poste de président de la Commission de l’Union africaine et qui sera à Villers-Cotterêts en terrain conquis: il est, quasi officiellement, le candidat de l’OIF.
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