Africa-Press – CentrAfricaine. Dans le village Kpongbo , l‘eau potable y est un luxe inaccessible faute de forage. La route d’accès a disparu sous la végétation, isolant davantage cette communauté. L’éducation est quasi-inexistante, compromettant l’avenir des jeunes.
Les agriculteurs, principale force économique du village, se désespèrent de voir leurs récoltes pourrir sur place, faute d’acheteurs. La situation est alarmante.
“Au gouvernement, il faut que vous nous aidiez, sinon on va tous mourir, avant que les poulets se terminent”, implore Monsieur Monsoua Ghislain, agriculteur et artisan minier.
Il poursuit: “On vous dit la vérité, 35 km de Boda – Mbaïki, c’est pas facile. Il n’y a pas même des routes, même tous les caniveaux pleins, il n’y a rien du gouvernement. On va mourir, on va ouvrir les yeux, on regarde.”
Ce cri du cœur traduit le sentiment d’abandon ressenti par les villageois. Kpongbo apparaît comme le symbole d’une Centrafrique rurale laissée pour compte, où les populations attendent désespérément que l’État joue son rôle.
Source: Corbeau News Centrafrique
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