Africa-Press – CentrAfricaine. Dans le cadre de bien assurer les responsabilités et de la lutte contre la pauvreté, certains ménages à Bossangoa dans l’Ouham intensifient des actions en faveur de la culture de maïs tout en intégrant des groupements pour doubler leur rendement. Cela leur permet de faire des revenus raisonnable afin de prendre en charge leur famille et payer la scolarité de leurs enfants.
Certains exploitants agricoles trouvent à cette occasion un moyen par lequel ils doivent en profiter pour doubler ou tripler leur production. Comme on dit le plus souvent l’union fait la force la plupart des agriculteurs de maïs qui se mettent en groupement bénéficient de l’aide de certaines ONG en vue d’une meilleure récolte et la prise en charge de leur famille.
« Avec la culture de mais cela a vraiment changé ma vie de famille, parce que c’est à cause de revenus que je paie l’écolage de mes enfants. J’appuie aussi mon mari en vue d’avoir notre pain quotidien. Cela me permet de s’occuper de mes enfants. La culture maïs c’est un atout pour nousune entreprise qui génère assez de revenus. Beaucoup pensent qu’aller au champ et cultiver la terre est une humiliation ou c’est une tache purement réservée aux hommes alors que les femmes constituent une main-d’œuvre à ne pas négliger. Je demande aux hommes et aux femmes de se servir de mon exemple et de leurs propres yeux ils verront combien les résultats seront probants » a témoigné Marie Hélène Ngaïssona, une exploitante agricole
Rappelons que dans l’Ouham 80 groupements sont pris en charge par le projet Cadre, intégré et renforcé qui soutient les producteurs de sésame et de maïs en leur fournissant des semences et des matériels permettant aux habitants de la région de Bossangoa de développer leurs activités agricoles.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la CentrAfricaine, suivez Africa-Press
