Les Missions d’Etat à l’Extérieur, Nouvelles Formes des Détournements des Deniers Publics, cas du Ministère des Transports et de l’Aviation Civile !

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Les Missions d’Etat à l’Extérieur, Nouvelles Formes des Détournements des Deniers Publics, cas du Ministère des Transports et de l’Aviation Civile !
Les Missions d’Etat à l’Extérieur, Nouvelles Formes des Détournements des Deniers Publics, cas du Ministère des Transports et de l’Aviation Civile !

Africa-Press – CentrAfricaine. Que fait le Gouvernement du Premier Ministre Félix MOLOUA par rapport aux différents scandales financiers qui se font sous ses barbes ? Quelle est l’utilité de la cellule de veille de la lutte contre la corruption, la mauvaise gouvernance, la mauvaise manière de servir, instituer par le Premier Ministre au sein de son Cabinet ? le Ministre DJONO AHABA Herbert-Gotran serait venu pour s’enrichir au détriment du Ministère des Transports et de l’Aviation Civile ? Nous demandons impérativement à l’Inspection Générale d’Etat et d’Autres Organes de Contrôle d’Etat d’auditer les comptes des Sociétés Para-Etatiques sous tutelles du Département des Transports et de l’Aviation Civile.

Les Missions d’Etat à l’extérieur sont devenues des nouveaux modes opératoires des détournements des deniers publics pour certains Membres du Gouvernement. A cet effet, le Ministre Chargé du Secrétariat Général du Gouvernement et des Relations avec les Institutions de la République doit veiller sur la délivrance des ordres de mission à ces intéressés d’une part et d’autre part exiger de ces derniers de produire les rapports de mission.

Selon les informations recueillies auprès du Conseil Centrafricain des Chargeurs de Centrafrique (CCAC), il y a de cela deux mois, le Ministre des Transports et de l’Aviation Civile avait reçu une invitation du Comité Maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour sa participation à une importante rencontre qui devait se tenir à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire. Ladite mission a été financée par le Conseil Centrafricain des Chargeur dans l’ordre de huit millions (8.000.000) F CFA et le Chef du Département des Transports devrait être accompagné par un technicien qui est son Chargé de Mission en matière des Transports de Surface. Une fois rentrée en possession des frais de mission, les deux représentants de la République Centrafricaine ont refusé d’effectuer le déplacement d’Abidjan. Pour quelle raison ? Sous d’autres cieux, il peut être assimilé à un cas de détournement des deniers publics et le Chef du Gouvernement peut contraindre les intéressés à rembourser ces fonds.

On observe le même phénomène au niveau de l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile de la République Centrafricaine (ANAC-Centrafrique) et de la Société de Développement des Infrastructures Aéroportuaires, où le Ministre des Transports de l’Aviation Civile a renoncé de participer également à l’Assemblée Générale de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (OACI) à Montréal, mais cela ne l’a pas empêché de percevoir les frais de mission les frais de mission dont le montant avoisine entre quinze à vingt millions (15.000.000 à 20.000000) F.CFA. Cette information peut être vérifiée auprès des deux Institutions Aéronautiques sus-citées car la prise en charge financière était assurée par ces deux entités. Est-ce que c’est de cette manière qu’on doit servir l’Etat Centrafricain en cette période de récession économique ? Où les Hautes Autorités de la place tiennent-il le diable par la queue pour faire face à ces dépenses régaliennes ?

La Source: Corbeau News

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