Mafia au sommet de l’État, Touadera veut imposer le Bitcoin comme une deuxième monnaie légale en Centrafrique

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Mafia au sommet de l’État, Touadera veut imposer le Bitcoin comme une deuxième monnaie légale en Centrafrique
Mafia au sommet de l’État, Touadera veut imposer le Bitcoin comme une deuxième monnaie légale en Centrafrique

Africa-Press – CentrAfricaine. Décidément, avec la perspective d’une crise financière au trésor public, Touadera est résolument plongé dans une panique générale. Même avec le Bitcoin, une monnaie électronique qui échappe à tout contrôle, il est prêt à faire le saut pour satisfaire le besoin de ses amis criminels et mafieux.

Selon le dictionnaire Wikipédia, « une cryptomonnaie, dit aussi cryptoactif, est une monnaie numérique émise de paire à paire sans nécessité d’une banque centrale, et utilisable au moyen d’un réseau informatique ».

Vous l’avez compris, le Bitcoin est une monnaie virtuelle qui échappe à tout contrôle des autorités financières régionales et internationales, qui n’a pas de dépositaires, qui n’a pas de support et qui favorise le blanchiment. Mais comment la banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), qui a le monopole d’émission de monnaie en Afrique centrale, va-t-elle réagir? Comment le FMI et la banque mondiale qui sont en négociation en ce moment avec le gouvernement vont-ils réagir ?

Souvenez-vous, au mois de novembre 2021, le Président de l’Assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji avait gracieusement offert la salle du parlement centrafricain à l’artiste congolais Koffi Olomidé pour un concert semi-public. Or, en réalité, l’artiste congolais avait été invité par l’homme d’affaires camerounais Émile Parfait Simb, soi-disant spécialiste de cryptomonnaie.

Cette soirée musicale était consacrée, selon ses auteurs, à une levée de fonds pour l’Assemblée nationale. D’ailleurs, le lendemain, Sarandji avait même déclaré qu’une somme importante avait été levée ce jour en faveur de l’Assemblée nationale. C’est ce même Émile Parfait Simb qui est à l’origine de la construction actuelle d’un bâtiment annexe de l’Assemblée nationale. Donc leur but principal c’est de légalisze le Bitcoin comme une monnaie légale en République centrafricaine afin de leur permettre d’avoir un lieu de recyclage de l’argent sale.

Le chef de l’État, son Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale veulent passer par le vote d’une loi au parlement. C’est ainsi que le mercredi 13 avril 2022, une session avait été convoquée à la commission des finances en présence du Premier ministre Félix Moloua, mais pas celui des finances.

Bizarre! Le débat a été houleux, mais plusieurs zones d’ombre avaient été relevées dans le projet. Le Premier ministre avait décidé qu’il reviendrait avec le projet devant la commission une fois de retour des États-Unis.

Mais contre toute attente, deux jours plus tard, le vendredi dernier, à l’hôtel Azimut à Bangui, le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Monsieur Évariste Ngamana a organisé une réunion d’appel à voter de la loi instaurant la cryptomonnaie comme une monnaie légale en République centrafricaine. Le vote est prévu pour ce jeudi.

Ce projet de loi, s’il sera voté par le parlement, aura pour objet de régir toutes les transactions liées aux cryptomonnaies en République centrafricaine, sans restriction, avec un pouvoir d’émission illimité dans toute sa transaction et à tout titre effectué par les personnes physiques ou morales, publiques ou privées.

En plus, le taux de change entre les cryptomonnaies et la monnaie utilisée en République centrafricaine est librement déterminé par le marché.

Les contributions fiscales peuvent être payées en cryptomonnaies à travers les plates-formes reconnues et autorisées par le Gouvernement Centrafricaine.

Plus étonnant dans ce projet de loi, tout agent économique est tenu d‘accepter les cryptomonnaies comme forme de paiement lorsqu‘elles sont proposées pour l’achat ou la vente d’un bien ou d‘un service.

D’après les termes de ce projet de loi, l »État doit garantir à travers la Banque centrale par la création d’un Trust, la convertibilité automatique et instantanée des cryptomonaies. Ce que doute fortement la faisabilité du moment où la Banque centrale n’a pas été consultée.

Et tous les contrevenants aux dispositions de cette loi seront possibles d’une peine de prison ferme de 20 ans, assortie d’une amande comprise entre 100 000 000 à 1 000 000 000 de F CFA.

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